Explications à l’intention de mon petit-fils
Le passage de Romain Goupil, figure emblématique de mai 68, à l’émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première le 21 mars 2018, agitateur infatigable passé du trotskisme révolutionnaire à l’ultralibéralisme des néo-conservateurs américains, m’a offert une bonne occasion de répondre aux questions de mon petit-fils.
J’ai suivi moi aussi cette émission Zemmour et Naulleau.
Vous avez bien fait de reprendre les propos imbéciles, agressifs, incohérents, prétentieux de ce mec qui a passé sa vie à foutre la merde.
Les jeunes qui subissent les méfaits de ces parasites suicidaires doivent comprendre d’où vient le mal afin de s’en sortir.
« à foutre la merde » ! Oui, mais tout en pensant d’abord à leurs petites jouissances perso :
« Jouir sans entrave » et maintenant ils revendiquent #MeToo et #BalanceTonPorc.
L’arrogance sans limite.
Les soixante-huitards sont passés de Daniel Cohn-Bendit à Jacques Attali. Ils sont restés dans la même crémerie.
Normal que les soixante-huitards se retrouvent tous — ou presque — du côté de l’État Profond américain (Deep State).
Personne ne doute plus aujourd’hui que la CIA était derrière tous les agitateurs de mai 68 car elle voulait dégommer de Gaulle.
Avec l’appui de la CIA, tous ces fils à papa se sont bien éclatés, ils ont bien baisé les étudiantes (certains s’amusaient avec des petits garçons) et ont poursuivi leurs carrières de fils à papa. Tout va bien pour eux et de Gaulle a dégagé.
Les États-Unis ont repris la main sur la France.
Maintenant les soixante-huitards et leurs rejetons continuent de suivre les recommandations de la CIA. Ils ont jeté Mao, Trotsky, Marx à la poubelle. On leur dit de détester Poutine, ils détestent Poutine. On leur dit de détester Trump, ils détestent Trump. On leur dit « No border», ils disent « No border ». On leur dit « Welcome refugees», ils disent « Welcome refugees ».
Le gouvernement de l’époque manqua cruellement de fermeté et nous en subissons, hélas, les séquelles.
Cela me fait plaisir de constater que beaucoup de monde n’est pas encore lobotomisé.