Les fantasmes de Jean-Baptiste Djebbari

Interviewé le dimanche 3 nov­mebre 2019 sur RTL lors de l’é­mis­sion « Le Grand Jury », le secré­taire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a fus­ti­gé Marine Le Pen qui, selon lui, « fan­tasme une France gau­loise, blanche, hété­ro­sexuelle qui n’existe pas ».
Cette ana­lyse a sus­ci­té la réac­tion de l’un de nos lec­teurs que nous publions ci-dessous :

Les fantasmes de monsieur Djebbari

L’ancien pilote d’a­vion, Jean-Baptiste Djebarri, deve­nu par la grâce pré­si­den­tielle secré­taire d’État aux Transports, est habi­tué à évo­luer dans les hautes sphères. Ce mon­sieur pré­tend que « la France gau­loise n’existe pas ». Ah bon ? Il voit la France de haut, si ce n’est de loin.

Mais qu’il vienne dans les vil­lages, dans les ter­roirs, certes meur­tris par la mon­dia­li­sa­tion, mais il y ver­ra l’œuvre de géné­ra­tions de Français de souche qui ont façon­né les ter­ri­toires, construit à la barre à mine des routes, des ponts, des tun­nels, des voies de che­min de fer, des canaux, il y ver­ra l’œuvre de nos ancêtres les Gaulois qui ont assé­ché les marais ici, irri­gué les sols arides là, il y goû­te­ra éga­le­ment de la bonne char­cu­taille et de bons fro­mages accom­pa­gnés de bons vins enracinés.

Même du haut de ses cer­ti­tudes, mon­sieur Djebbari ne peut pas ne pas voir les cathé­drales que les Français chré­tiens ont dres­sées jus­qu’aux cieux.

La cathédrale de Metz

La cathé­drale de Metz

Si mon­sieur Djebbari condes­cend à prê­ter atten­tion aux monu­ments aux morts de nos cités et de nos vil­lages, il y ver­ra les noms de ces mil­lions de Gaulois « morts pour la France ». Il com­pren­dra — peut-être — ce qu’est la France gau­loise qui a fait la France d’au­jourd’­hui, celle qui se sacri­fie pour la Patrie, pour la liber­té, pour la dignité.

Nice Monuments morts Quai Rauba Capeu

Nice : le monu­ment aux morts du quai Rauba Capeu

Pas un seul vil­lage gau­lois ne fut épar­gné par cette tuerie :
Plaque monument morts

La France gau­loise, rurale, chré­tienne, blanche et hété­ro­sexuelle, a payé très cher la volon­té de ne pas céder à l’Allemagne prus­sienne et des car­tels du char­bon et de l’acier.

Cette France-là n’est pas morte !

Malgré tous ses sacri­fices, mal­gré le Grand Remplacement fomen­té en tapi­nois dans les salons pari­siens et les grandes capi­tales occi­den­tales, le peuple de France n’est pas mort car il bande encore !

Gilets jaunes Gaulois En Marche
Monsieur Djebbari fan­tasme sur la France de ses rêves : une France cos­mo­po­lite et non plus gau­loise, métis­sée et non plus blanche, trans­genre et non plus hétérosexuelle.

Troupeau moutons
Ce mon­sieur voit une France déjà morte. Une « France – hôtel », telle que la sou­haite ardem­ment Jacques Attali.

C’est vous qui fan­tas­mez, mon­sieur Djebbari ! Malgré vos efforts et ceux de vos amis, votre France fan­tas­mée, uto­piste, boboï­sée, lobo­ti­sée, abru­tie, déra­ci­née, sans Histoire, sans iden­ti­té, sans sexe, n’est pas encore en place et ne le sera pas car le peuple de France se réveille… enfin !

Fernand Jourdan