Du sable aux banlieues…

Treize sol­dats fran­çais morts hier au Mali. C’est la plus lourde perte depuis l’at­ten­tat du Drakkar à Beyrouth le 23 octobre 1983 qui avait fait 58 morts.

Événement tra­gique et triste. Bien sûr, ces hommes étaient des guer­riers et donc appe­lés un jour à « mou­rir pour la Patrie ». Ces 13 sol­dats sont morts loin de chez eux, loin des mon­tagnes pyré­néennes ou alpines qui étaient leur véri­table uni­vers. Une immense tris­tesse s’empare des Français.

De tous les Français ? Pas si sûr.

Cette tris­tesse qui est loin d’être par­ta­gée par cer­tains de nos com­pa­triotes comme le montre l’i­mage ci-des­sous, prise sur FaceBook, mon­trant l’ap­pré­cia­tion hila­rante de ceux dont le nom appa­raît, et de quelques cen­taines d’autres :Facebook - soldats morts - accident hélicoptère - Barkhane

Bien sûr, nos édiles accré­di­tées pour les hom­mages sou­li­gne­ront le rôle capi­tal de ces hommes sacri­fiés pour notre pro­tec­tion. Bien sûr.

Mais si on y réflé­chit bien, où a‑t-on le plus besoin d’être pro­té­gés ? Au fin fond du désert malien, alors que la jeu­nesse malienne déborde chez nous ? Ou au contraire ici, dans nos fron­tières, là où le ter­ro­risme musul­man, je le répète presque chaque semaine, a tué près de 300 fois en 5 ans ?

Nos soldats ne seraient-ils pas plus utiles ici ?

Dans les ban­lieues, ces zones de non-droit où tout le monde s’ac­corde à dire que plus per­sonne ne peut y entrer, la police bien-sûr qui ne s’y aven­ture plus depuis long­temps, mais aus­si les pom­piers, le SAMU, même les méde­cins comme on l’a vu à Nice der­niè­re­ment. Dans ces ban­lieues où la pègre immi­grée fait régner sa loi, une loi tacite que les habi­tants res­pectent, par crainte par­fois, par sou­mis­sion peut être, le plus sou­vent par acquies­ce­ment quand ce n’est pas par res­pect. Dans ces ban­lieues où une reli­gion conqué­rante tra­vaille à la conquête de tout le ter­ri­toire natio­nal, à sou­mis­sion des esprits avec la conni­vence per­fide de nos élus, de nos juges et des médias qui musèlent la liber­té d’ex­pres­sion puis la pen­sée par les lois dra­co­niennes de lutte contre une isla­mo­pho­bie fantasmée.

Nos sol­dats seraient bien mieux employés à l’Ariane, ou dans le 9–3, ou dans tous ces sec­teurs bien connus qui ravivent l’ac­tua­li­té régu­liè­re­ment. C’est de là qu’il faut extir­per la racaille anti-natio­nale, et ren­voyer Maliens, Tchadiens, et autres Burkinabè défendre leurs propres terres plu­tôt que de déser­ter vers la France qu’ils haïssent pour­tant dans le même temps.

Patrice LEMAÎTRE