Prière d’enquêter sur la télévision propagande

Nous reve­nons régu­liè­re­ment dans nos colonnes sur la télé­vi­sion au ser­vice du Politiquement Correct. Fictions, publi­ci­tés, repor­tages, émis­sions de débats, etc. rien n’é­chappe à la main-mise d’une pro­pa­gande sour­noise et omni­pré­sente. Chaque recoin de la petite lucarne qui s’in­tro­duit dans chaque foyer doit pro­mou­voir le vivre-ensemble, la mixi­té sociale, le métis­sage, l’ho­mo­sexua­li­té. Chaque recoin du petit écran doit décons­truire ce qui a fait les valeurs de l’ancienne France deve­nue rance. La France doit se métis­ser et dis­pa­raître. Du reste, « elle n’a déjà plus de culture », selon son propre Président. Hélléno-chré­tienne enra­ci­née, elle doit deve­nir judéo-musul­mane glo­ba­li­sée.
Dans cette nou­velle République à la laï­ci­té à géo­mé­trie variable, l’Église catho­lique est une cible pri­vi­lé­giée des médias dominants.

Vendredi 4 février, fRance 3 nous a livré un modèle du genre qui est arri­vé en tête de l’au­di­mat pour le petit peuple fran­çais « qui n’est rien » : 4 300 000 télé­spec­ta­teurs, soit 20% du public auraient sui­vi — selon l’Audimat — ce tout der­nier télé­film fran­çais « Prière d’en­quê­ter » :Audimat - 4 février 2020

Pour fRance 3, la chaîne de « Plus belle la vie » qui nous offre, entre autres, le plai­sir de voir Thomas et Éric se rou­ler une pelle à 20 heures 45,Baiser - homosexuels
c’est la réa­li­sa­trice Laurence Katrian qui nous a livré sa « Prière athée ». Cette der­nière n’est pas n’im­porte qui. En effet, elle a reçu en 2008 le Grand-prix de la mini-série du Festival inter­na­tio­nal du film de Luchon : quand même !

Le scénario de cette ode au vivre-ensemble :

Elli Taleb (Sabrina Ouzani), jeune capi­taine de police athée, se voit confier une enquête sur la mort d’un moine, Frère Benoît. Dès le début, Elli Taleb, annonce son pedi­gree : athée, mais d’une mère juive et d’un père musul­man. On est ras­su­ré ! Elle se déplace toute à son aise dans ce monas­tère, pas­sant du déam­bu­la­toire aux cel­lules de moines, de la salle du cha­pître au réfec­toire, sur­jouant au ridi­cule les mimiques mépri­santes, l’air en per­ma­nence excé­dé par cette com­mu­nau­té d’un autre âge. Elle y trouble le silence des moines, ne res­pecte rien. On a le droit à toutes les grandes lita­nies du Politiquement Correct : les déviances de l’Église y sont abor­dées sans prendre de gants. Le mariage des prêtres, la pédo­phi­lie dans l’Église, nor­mal. Tout est cou­su de gros fil blanc.Prière enquêter

Notre capi­taine de police, beu­rette et femme libé­rée, est aidée par Clément, un jeune moine blond qui a pas­sé toute sa vie au monas­tère. Cet ermite gen­til-naïf cari­ca­tu­ré ne connaît rien du mer­veilleux monde moderne éclai­ré par le Progrès. Orphelin, il a été pris sous sa bure par le Frère Benoît, qui vient d’être retrou­vé assas­si­né. Clément va aider notre héroïne à retrou­ver le meur­trier. Qui est-il ? Je vous le donne en mille : ce n’est ni plus ni moins que l’hor­rible supé­rieur de la com­mu­nau­té « rétro­grade ». Génial : un moine qui assas­sine un autre moine.
Grâce à la femme-arabe-athée-juive-musul­mane (sans doute un nou­veau concept), Clément découvre émer­veillé le monde à l’ex­té­rieur du monas­tère : bar de nuit, vie de famille à la parole libé­rée chez l’enquêtrice aux trois sœurs. Le novice sémi­na­riste à l’u­ni­vers mas­cu­lin passe novice répu­bli­cain dans un uni­vers fémi­nin : un saut his­to­rique de plu­sieurs siècles de l’ombre à la lumière, à la manière de Jack Lang.
Tout finit bien dans ce conte de fée moderne. À la fin, Clément va quit­ter sa vie monas­tique si rébar­ba­tive, si loin de l’u­ni­vers mar­chand et « open », pour vivre avec l’une des sœurs de notre fli­quette beu­rette. Sans doute nos deux tour­te­reaux mixés dans la siné­cure du vivre-ensemble auront-ils beau­coup d’en­fants. À moins qu’ils aient recours à la GPA ?
Y aura-t-il une suite à ce suc­cès de télé­vi­sion ? Je ver­rais bien Clément deve­nir trans et adop­ter un migrant avant d’être assas­si­né par un dés­équi­li­bré radicalisé.

Encore une belle soi­rée télé­vi­suelle qui nous aura éclai­rés d’un si grand soleil.

Michel Lebon