L’anesthésié, le maire et le connard à virus

La socié­té de la France n’est plus gou­ver­née démo­cra­ti­que­ment mais gérée par un Conseil d’Administration dont le PDG est un « connard à virus » beau­coup plus létal que ce coro­na providentiel.

Ce lun­di 2 mars, à deux semaines des élec­tions muni­ci­pales, black-out total sur la cam­pagne élec­to­rale. Plus un mot dans les médias, silence total, plus un débat, rien ! Nul doute que si le triomphe des listes macron-virales était annon­cé, on ne par­le­rait que de ça. Et pas du COVID-19 qui a déjà fait 3 morts en France (c’est pous­sif, ça a du mal à grim­per) et fort heu­reu­se­ment aucun bles­sé. Faut le faire quand même, un pays entier à l’ar­rêt pour trois morts.

Ces gens sont experts en ingénierie sociale

Les Français ont bien une forte fièvre, 49.3 le matin. Aussi, sur­tout pour cette rai­son, ils doivent res­ter confi­nés chez eux ; une retraite for­cée en quelque sorte, faute d’être payée. Toutes les mani­fes­ta­tions publiques sont annu­lées. Sauf éven­tuel­le­ment quelques mee­ting poli­tique congo­lais comme celui de la Gare de Lyon à Paris :

À Crépy-en-Valois, le rin­gard mar­ché de plein air, avec ses fla­miches picardes et ses cochon­nailles, est inter­dit. Par contre, le super­mar­ché Leclerc voi­sin pour­tant en espace confi­né, res­te­ra bien ouvert. Rassurez-vous, il y aura tou­jours des nems et du riz can­ton­nais dans les rayons des hyper-mon­dia­li­sés. Les messes des églises sont sup­pri­mées mais pas l’ac­cès aux prières des mos­quées, ni les offices foot­bal­lis­tiques pour tifo­si au QI contaminant.

Il faut dire que la com­mune, concer­née par ces élec­tions les 15 et 22 mars, est une notion enra­ci­née qui doit dis­pa­raître. Comme tous les autres éche­lons de notre ex-démo­cra­tie. Parfaite Novlangue qui montre bien que pour faire dis­pa­raître un concept, il suf­fit de lui reti­rer son nom.
- La France est deve­nue la RF.
- La Région Provence – Alpes – Côte d’Azur est deve­nue PACA.
Les Cagnois tra­ver­sés par la D6007 ont per­du leur gen­ti­lé pour habi­ter l’Établissement Public de Coopération Intercommunale Nice Côte d’Azur EPCI-NCA.

Petit à petit, tout ce qui est lié à notre Histoire de France DOIT disparaître

Les immi­grés qui débarquent par dizaines de mil­liers n’en ont rien à f.…. de nos 34.968 com­munes aux noms chan­tants issus des ter­roirs ou des saints patrons (chré­tiens).

La com­mune, seule enti­té de proxi­mi­té où s’exerce encore un sem­blant de démo­cra­tie, doit être absor­bée par un éche­lon de com­man­de­ment, non élu lui, et qui est entiè­re­ment dépen­dant de l’État. Personne n’é­lit les repré­sen­tants de ces offi­cines obs­cures aux noms amphi­gou­riques. On n’ha­bite plus Lille mais MEL dans les HDF.

Les pré­ro­ga­tives du maire sont peu à peu réduites à peau de cha­grin. C’est le pré­fet qui lui impose de déli­vrer les per­mis de construire pour loger les nou­veaux enva­his­seurs de nos vil­lages, sinon amende. Tiens, en par­lant d’a­mendes, c’est à peu près tout ce qui reste de pou­voir au pre­mier magis­trat de la ville. Et encore quand ce der­nier ne refile pas cette patate chaude à des socié­tés pri­vées.

En sup­pri­mant la Taxe d’ha­bi­ta­tion, seul reve­nu de la mai­rie, Macron a défi­ni­ti­ve­ment réduit nos offi­ciers d’é­tat civil et de police judi­ciaire à de simples pots de géra­nium pour déco­rer la démo­cra­tie locale. Quant à la Taxe fon­cière, elle part de plus en plus vers les com­mu­nau­tés de com­munes agglo­mé­rées à des grandes métro­poles, ces villes de grande solitude.

Donc, si les élec­tions muni­ci­pales ne sont pas sup­pri­mées parce que votre fièvre de 49.3 le matin n’est pas retom­bée, met­tez-vous un filtre Mélitta sur le nez et allez voter. Vérifiez bien les listes ! Des can­di­dats en marche se cachent par­tout. Ils avancent mas­qués, c’est la mode. Ils ont honte de leurs Sibeth et Griveaux.

Michel Lebon