Flagrant délit d’autocensure

Cela se passe sur le pla­teau de CNews le mer­cre­di 18 mars 2020, lors de l’é­mis­sion ani­mée par Pascal Praud, « L’Heure des Pros » :
la jour­na­liste de Valeurs Actuelles, Charlotte d’Ornellas, évoque les agres­sions à l’en­contre des poli­ciers dans les « quar­tiers d’im­mi­gra­tion qui posent des pro­blèmes tout le temps » et qu’elle n’ose pas nom­mer « pour ne pas gêner les habi­tants »,
l’a­ni­ma­teur de l’é­mis­sion, Pascal Praud, lui, va jus­qu’à remettre en cause ces témoi­gnages qui pro­viennent de poli­ciers : « On est sur une ligne de crête puisque vous par­lez de quar­tiers défa­vo­ri­sés, liés à l’im­mi­gra­tion, dites vous, donc on va être pru­dent ».Autocensure

La cen­sure fonc­tionne toute seule. Elle s’autoalimente par la pleu­tre­rie des jour­na­listes, qui cen­surent cer­tains témoi­gnages rigou­reu­se­ment vali­dés et cor­ro­bo­rés tout en se tar­guant de liber­té d’expression.

Et les journalistes voudraient que les Français leur fassent confiance pour les informer !