Le jour d’après s’organise sans vous !

Dans son allo­cu­tion du 16 mars, le Président de la République annonce « LE JOUR D’APRÈS » :

Cette expres­sion a vite été reprise par les petits sol­dats de la Macronie : 58 d’entre eux ont lan­cé un manifeste :

Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après

Lire à ce pro­pos : Au secours ! Ils sont tou­jours vivants ! dans notre édi­tion d’hier. Ce mani­feste est une INSULTE insup­por­table au peuple de France. Les mêmes qui nous ont mis dans la m… (5 lettres), s’ar­rogent l’i­ni­tia­tive de pré­pa­rer notre futur. Mais ils n’ont plus aucune pudeur, plus aucune intel­li­gence. Ou alors — et c’est plu­tôt cela — ils sont tous les toupets.

« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les recon­naît. » (Michel Audiard)

« On ne résout pas un pro­blème avec ceux qui l’ont créé. » (Albert Einstein)

Les Français n’ont pas atten­du nos pom­piers pyro­manes pour s’or­ga­ni­ser. Ils ont eux aus­si un ins­tinct de sur­vie. Ils s’or­ga­nisent et déve­loppent avec leur bon sens une éco­no­mie dyna­mique de proxi­mi­té mal­gré la res­tric­tion de leurs libertés.

Par la force des choses, les Français redé­couvrent leur agri-culture, car l’a­gri-culture fran­çaise existe bien, n’est-ce pas mon­sieur Macron ! Les grandes chaînes de dis­tri­bu­tion se vantent à pré­sent de pro­po­ser des pro­duits fran­çais, et appellent à ache­ter fran­çais ! À la demande de leur Président, les Français res­sortent de der­rière les fagots le sen­ti­ment natio­nal et le patrio­tisme que 60 ans de casse libé­rale-liber­taire mon­dia­liste n’ont pas tota­le­ment éradiqués.

Les Français découvrent éga­le­ment qu’ils ont de grands méde­cins, cou­ra­geux et libres, à l’ins­tar de Didier Raoult auquel Emmanuel Macron rend visite à pré­sent après que ce viro­logue mon­dia­le­ment répu­té a reçu pen­dant un mois les foudres de toute la Bien Pensance pari­sienne et macro­nienne. Mieux vaut tard que jamais, mais la confiance n’y est plus. Les Français se débrouille­ront tout seuls, sans les 58 gui­gnols et leur chef. Et sans toute la clique poli­ti­cienne, arro­gante, incom­pé­tente, oppor­tu­niste, cor­rom­pue qui les a conduits au bord du gouffre.

« Ce qui me gêne, ce n’est pas que tu m’aies men­ti, c’est que doré­na­vant je ne pour­rai plus te croire. » (Frédéric Nietzsche)

Le jour d’après, il faudra jeter le bébé avec l’eau du bain !

Massimo Luce