Alliance paganisme-catholicisme : le remède miracle contre l’Islam ?

Le maga­zine dis­si­dent « Nous sommes par­tout » nous montre que le paga­nisme et le chris­tia­nisme ne sont pas aus­si oppo­sés que cer­tains aiment bien nous le faire croire.
Il publie une excellent ana­lyse que nous par­ta­geons volontiers :

Alliance paganisme-catholicisme : le remède miracle contre l’Islam ?

Publié le 7 mai 2020 dans Réflexions & Histoire

Loup Éostre

Loup d’Éostre

Ayant gran­di dans la tra­di­tion catho­lique gal­li­cane et m’étant ensuite tour­né vers le paga­nisme, j’ai été sur­pris de voir nos res­sem­blances mais aus­si nos oppo­si­tions, pour cer­taines futi­li­tés qui relèvent d’avantage du fan­tasme et de la guerre d’ego plu­tôt que de la véri­table dif­fé­rence. Il ne s’agit pas ici pour conver­tir qui que ce soit au paga­nisme ou au catho­li­cisme, ni même de faire une ode exal­tée de l’un ou de l’autre, mais d’en recher­cher les forces communes.

Définir le paganisme

Si ces lignes sont écrites sous le doux regard des cieux, c’est pour appe­ler solen­nel­le­ment à une alliance durable, non pas oecu­mé­nique mais bel est bien iden­ti­taire et poli­tique. Avant tout, il est essen­tiel de bien défi­nir le paga­nisme. Ce der­nier est trop sou­vent et bien à tort, asso­cié à des gens, sérieux ou non, qui se retrouvent dans toutes les spi­ri­tua­li­tés New-Age, Hippies ou pseu­do-fémi­nistes, appa­rues dans les années 60. Cet amas hété­ro­clite des mou­ve­ments se disant « spi­ri­tuels » est en réa­li­té une vaste escro­que­rie morale et spi­ri­tuelle et relève d’avantage de l’athéisme en mal de recon­nais­sance, que d’une vraie spi­ri­tua­li­té avec une escha­to­lo­gie et une cos­mo­go­nie propre.

Vous l’aurez com­pris, les païens dont je parle sont des gens tout à fait équi­li­brés et qui ne souffrent nul­le­ment de gau­chisme men­tal et qui ne passe pas leur temps libre à concou­rir pour savoir si le fémi­nisme poi­lu est assez inclu­sif (hélas, on en est là dans cer­tains milieux). Ce sont, au contraire, des indi­vi­dus qui sont atta­chés de manière pro­fonde à leur terre et à leur culture et qui observent ses chan­ge­ments avec gour­man­dise et ten­dresse. Ceux qui trouvent dans cet uni­vers qu’est le paga­nisme – les sor­cières wic­ca et autres déviants – , un ter­rain pour reven­di­quer leurs idées dites « pro­gres­sistes » les plus imbé­ciles, sont justes des rebuts et sont les idiots utiles d’une cer­taine reli­gion de Paix et d’Amour. Mais ne nous attar­dons pas sur ces déviances, j’en par­le­rai en pro­fon­deur ultérieurement.

Qu’est-ce qu’un catholique ?

Maintenant que nous avons défi­ni les païens de l’équation, il nous faut déter­mi­ner ce qu’est un vrai catho­lique. Vous aurez devi­né, je l’espère, un bon catho­lique n’est pas néces­sai­re­ment la cari­ca­ture qui passe ses vacances à La Baule avec Marie-Chantal ou qui met son pul­lo­ver bor­deaux sur ses épaules. Un bon catho­lique est avant tout quelqu’un qui aime Dieu de tout son cœur, qui milite pour la Vie – à ne pas confondre avec ceux qui ne sortent que pour se faire voir , à la Manif pour Tous par exemple, et qui sont des oppor­tu­nistes avec les­quels Lisse-lame à des jours heu­reux devant lui – pour son envi­ron­ne­ment, pour sa famille. C’est éga­le­ment une per­sonne qui porte avec pas­sion et sin­cé­ri­té, telle la croix du Christ, l’amour de la jus­tice sociale et de la lutte contre la misère. Enfin c’est une per­sonne qui vit dans le monde, non pas comme tout le monde car il serait alors juste consu­mé­riste, mais au milieu des com­muns. Les athées voient les catho­liques avant tout comme des gens atta­chés à leur argent et à leurs chers ral­lyes. C’est hélas vrai pour un par­tie non négli­geable de l’Eglise mais il ne faut pas céder à cette vision facile qui relève d’une mécon­nais­sance abso­lue de la Foi ! Le vrai catho­li­cisme n’est pas mort et est une néces­si­té, comme un paga­nisme rai­son­nable d’ailleurs, pour apai­ser cette socié­té qui va vers le suicide.

La nécessité d’une alliance

Maintenant que nous avons défi­ni les deux par­ties de notre équa­tion, nous allons pou­voir abor­der de manière appro­fon­die les points com­muns et la néces­si­té de l’alliance. Mais diable, qu’est-ce qui dis­tingue, véri­ta­ble­ment, un catho­lique d’un païen ? Au pre­mier abord, il y a une dif­fé­rence théo­lo­gique de taille : le mono­théisme et le poly­théisme. Bien que ces deux struc­tures de foi semblent irré­con­ci­liables à pre­mière vue, il ne faut pas oublier que dans les cultes pré chré­tiens, les dieux étaient consi­dé­rés davan­tage comme des aspects par­ti­cu­liers d’une Puissance divine pri­mor­diale que comme des figures par­fai­te­ment indé­pen­dantes. De plus, il est inté­res­sant de noter que pen­dant la chris­tia­ni­sa­tion du monde poly­théiste, l’Église d’alors, n’a pas hési­té à trans­for­mer cer­tains dieux locaux en saints. Ainsi le chris­tia­nisme a pu pro­gres­ser plus rapi­de­ment. Les exemples avec les fêtes païennes trans­for­mées en fêtes catho­liques sont d’autant plus par­lants ! On peut éga­le­ment citer l’adaptation mariale, et ses décli­nai­sons mul­tiples, du culte plu­ri mil­lé­naire de la déesse mère. Personnellement je repré­sente cette déesse mère selon une ico­no­gra­phie uti­li­sée par l’Église. Cependant, il ne faut pas confondre les deux femmes, Marie n’est pas la Déesse Mère et la Déesse Mère n’est pas Marie. Malgré cer­taines carac­té­ris­tiques com­munes, à savoir la mater­ni­té, la dou­ceur ou encore l’accueil, elles res­tent issues de deux uni­vers dif­fé­rents. Et qu’en est-il du Christ ? Le catho­li­cisme s’est construit autour de sa vie et de ses accom­plis­se­ments et vénère ce der­nier comme vrai Dieu et vrai Homme.
Dans le paga­nisme, le débat autour du Christ est plus com­plexe. Quand cer­tains crachent sur sa per­sonne en expli­quant qu’il doit être hon­ni parce qu’issu d’un peuple sémite, d’autres, plus ration­nels et dont je fais par­tie, recon­naissent son exis­tence et cer­taines valeurs qu’il prêche : l’amour de Dieu (quel que soit le nom qu’on lui donne), la famille, l’aide aux plus dému­nis, etc, mais sa nature de fils de Dieu n’est pas par­ta­gée. Il serait par ailleurs contre toute logique scien­ti­fique de nier son exis­tence. Jésus Christ est un per­son­nage impor­tant, qui a appor­té un ensei­gne­ment riche à l’Humanité. Bien que le paga­nisme et le catho­li­cisme se soient joyeu­se­ment mas­sa­crés mutuel­le­ment au début de notre his­toire, ils ne res­tent pas moins liés entre eux par une his­toire euro­péenne com­mune. On ne compte d’ailleurs plus les phi­lo­sophes grecs anciens et donc païens qui ont influen­cé cer­tains des théo­lo­giens les plus célèbres.
Nous avons tout inté­rêt à faire front com­mun contre les dan­gers de l’Islam, l’Islam-cancer dont les miasmes ont réus­si à infil­trer les plus hautes sphères de la socié­té, non pas sans l’aide de cer­tains cercles occultes dont il est d’une impé­rieuse néces­si­té de se débar­ras­ser. En dépit de son mono­théisme com­mun avec le catho­li­cisme, l’Islam sou­haite la mort la plus affreuse qui soit pour « les ido­lâtres » et les “asso­cia­teurs”: catho­liques et païens com­pris. C’était ce même reproche que les pro­tes­tants les plus radi­caux fai­saient déjà à l’Église à une autre époque. Inutile de pré­ci­ser ici que les musul­mans ne voient pas d’un très bon œil les gens qui réa­lisent un autel chez eux ou qui célèbrent les sol­stices. De plus la lame lisse de cette reli­gion orien­tale, veut nous impo­ser la Charia, qui se tra­duit par la bar­ba­rie la plus téné­breuse qui soit, une culture extra-euro­péenne qui menace nos vies de manière durable. Mais elle ne met pas en dan­ger seule­ment nos vies d’hommes libres, elle menace nos femmes, nos filles, nos sœurs. Bien que les médias sub­ven­tion­nés par nos impôts nous vendent à lon­gueur de temps un Islam de tolé­rance, « des Lumières », des gens nor­maux et inté­grés, il est affo­lant de voir qu’à chaque atten­tat, ces musul­mans « modé­rés » crient à l’islamophobie et expliquent en totale impu­ni­té sur Kokonbini et Libérafion que le ter­ro­risme isla­mique n’est pas de la faute des musul­mans mais des blancs qui attisent la haine.
Pour conclure, je ne peux qu’appeler à l’union iden­ti­taire pour lut­ter contre cette véri­table inva­sion étran­gère, par­fai­te­ment pro­gram­mée, finan­cée et encou­ra­gée par nos diri­geants déra­ci­nés et par les Loges. Cessons les que­relles intes­tines. Le bateau coule et l’Ennemi est ailleurs.