La marchandisation du corps humain, ça existe déjà

En ouvrant la porte au Mariage pour Tous, les acteurs du Politiquement Correct ouvraient la boite de Pandore qui abou­ti­rait à la mar­chan­di­sa­tion du corps humain. Les pro­mo­teurs de cette loi le savaient très bien puisque leur but est de cas­ser la cel­lule fami­liale, der­nier rem­part à l’a­lié­na­tion totale et à l’Esclavage pour Tous.
À l’é­poque les pro­mo­teurs imbé­ciles de cette loi, que l’on nomme les idiots utiles, affir­maient haut et fort qu’il n’y aurait jamais de mar­chan­di­sa­tion du corps humain. 

Le dépu­té-maire PS de Poitiers, Alain Claeys, a signé la charte pour l’a­bo­li­tion de la ges­ta­tion par autrui (GPA) au len­de­main des Assises pour l’a­bo­li­tion de la mater­ni­té de sub­sti­tu­tion qui se sont tenues à l’Assemblée natio­nale, mar­di. « C’est un com­bat auquel je suis très atta­ché. La GPA, c’est la mar­chan­di­sa­tion du corps humain ». Il rejoint le dépu­té euro­péen éco­lo­giste José Bové, l’u­ni­ver­si­taire Sylviane Agacinski (épouse de Lionel Jospin) et l’ancienne ministre Elisabeth Guigou.

Trop tard ! Ils se sont fait avoir et nous ont bien eus.
Ci-des­sous com­mu­ni­qué de l’as­so­cia­tion Juristes pour l’en­fance.
Juristes enfance Juristes pour l’en­fance
Association pour la pro­mo­tion et la défense des droits de l’en­fant
Consultant auprès du Conseil éco­no­mique et social de l’ONU

Scandale des bébés ukrainiens : quelles solutions pour les enfants ?

La fer­me­ture des fron­tières a révé­lé au monde la situa­tion de dizaines (bien­tôt de cen­taines) d’enfants nés de GPA en Ukraine, réunis dans des pou­pon­nières impro­vi­sées par les agences de GPA dont les clients sont empê­chés de venir récu­pé­rer l’enfant commandé.

La situa­tion cruelle de ces bébés fait res­sor­tir l’urgence de légi­fé­rer de manière ferme pour pros­crire défi­ni­ti­ve­ment ces tra­fics d’êtres humains qui violent les droits des enfants.

L’association Juristes pour l’enfance salue la décla­ra­tion du Commissaire aux droits de l’enfant du pré­sident ukrai­nien, Mykola Kuleba, en faveur d’une inter­dic­tion de la GPA en Ukraine.

Elle appelle une nou­velle fois la France à lan­cer l’initiative d’un mora­toire inter­na­tio­nal sur la GPA.

Pour l’heure, il convient de prendre soin des enfants qui sont en train de passer les premières semaines de leur vie à l’isolement

Ces enfants ne sont pas nés seuls, car per­sonne ne nait seul : ils sont nés d’une mère dont le contrat de GPA a orga­ni­sé la dis­pa­ri­tion dès leur nais­sance. Même dans les cas où les com­man­di­taires viennent récep­tion­ner l’enfant, l’enfant est tou­jours sépa­ré de sa mère de nais­sance, déli­bé­ré­ment expo­sé au risque bien connu de la bles­sure d’abandon, un choc trau­ma­tique majeur qui, s’il est révé­lé par les cir­cons­tances pré­sentes, existe dans toutes les GPA.

À cet aban­don pro­gram­mé, s’ajoute aujourd’hui l’absence de rela­tions affec­tives sécu­ri­sées pen­dant de longues semaines.

La soli­tude et l’isolement des enfants sont la consé­quence du contrat pas­sé entre la mère por­teuse, l’agence et ceux qui ont com­man­dé ces enfants : c’est parce que l’enfant a été envi­sa­gé, avant même sa concep­tion, comme une mar­chan­dise que l’on cède, qu’il subit aujourd’hui le sort des mar­chan­dises sto­ckées dans des dépôts en atten­dant d’être récupérées.

En outre, si la fer­me­ture des fron­tières révèle la situa­tion cho­quante des enfants non récep­tion­nés, cette situa­tion n’a en réa­li­té rien d’exceptionnel et la GPA expose chaque fois l’enfant au risque que les com­man­di­taires ne le récu­pèrent pas pour des rai­sons diverses (chan­ge­ment d’avis, sépa­ra­tion du couple, enfant han­di­ca­pé, mort du com­man­di­taire etc).

Des évêques ukrai­niens ont deman­dé « l’in­ter­dic­tion de la mater­ni­té de sub­sti­tu­tion sous quelque forme que ce soit et la garan­tie d’une garde et d’une adop­tion adé­quates des nou­veau-nés ».

L’Italie avait déjà fait ce choix de reti­rer au couple com­man­di­taire l’enfant obte­nu par GPA en Russie pour le confier à une famille d’accueil en vue de son adop­tion, et avait obte­nu gain de cause devant la Grande chambre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH, 27 jan­vier 2015, no 25358 – 12, Paradiso et Campanelli c/​Italie).

Certes, par­mi les com­man­di­taires étran­gers, l’homme est le plus sou­vent le père bio­lo­gique de l’enfant : confier l’enfant à l’adoption le pri­ve­rait de son père biologique.

Pourtant, les contrac­tants ne s’émeuvent guère de pri­ver l’enfant de sa mère bio­lo­gique, après avoir ren­du la mater­ni­té obs­cure en dis­so­ciant celle-ci entre une don­neuse d’ovocyte et une ges­ta­trice. En réa­li­té, il appa­raît que le lien bio­lo­gique n’a de valeur que dans la mesure où cela arrange les adultes.

L’extrême dif­fi­cul­té de déga­ger une situa­tion juste pour ces enfants ukrai­niens révèle l’impasse à laquelle conduit la GPA qui expose les enfants à ce genre de situation.

C’est pour­quoi, Juristes pour l’enfance appelle de ses vœux :
La fer­me­ture immé­diate de toutes les cli­niques, agences et socié­tés spé­cia­li­sées dans le GPA, la sai­sie de leurs biens en vue de la créa­tion de fon­da­tions des­ti­nées à venir en aide aux enfants (orphe­li­nats, orga­nismes d’aide à des mères en détresse, orga­nismes de par­rai­nage d’enfants et de sou­tien aux familles).
L’adoption d’une conven­tion inter­na­tio­nale pro­hi­bant la GPA.

JPE – 23 rue Royale 69001 Lyon

On com­prend aus­si pour­quoi nos élites auraient tant aimé que l’Ukraine fasse par­tie de l’Europe de Bruxelles.

Notre illus­tra­tion à la une : cou­ver­ture d’une des édi­tions de poche du Meilleur des Monde d’Aldous Huxley. On y est.

12 Commentaires 

  1. Loraine mer­ci pour ces éclai­rages, tu sembles bien au fait des pro­cé­dés PMA et GPA en France et en Ukraine, moi je sou­hai­te­rai le faire ma GPA en Belgique qui nous paraît plus proche qu’en Ukraine, as-tu des connais­sances sur la loi belge sur la GPA stp ?

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  2. Bel article, vous savez nous vivons une époque extra­or­di­naire, où il est deve­nu pos­sible pour tous les couples sans enfant de deve­nir parents de leur enfant. Peut-être qu’en Europe, il y a des pro­blèmes avec le cadre juri­dique pré­ci­sé­ment parce qu’ils ont une pénu­rie de méde­cins pro­fes­sion­nels dans ce domaine dif­fi­cile. La géné­tique et la repro­duc­tion ne sont pas des blagues. J’ai eu la chance de trou­ver une cli­nique en Ukraine, où j’ai pu uti­li­ser les ser­vices d’une mère por­teuse. C’est la cli­nique du pro­fes­seur Feskov à Kharkiv, https://mere-porteuse-centre.fr
    Elle est aus­si appe­lée le groupe de repro­duc­tion humaine Feskov. Grâce à des méde­cins pro­fes­sion­nels, je suis deve­nue la mère d’un beau gar­çon. Il n’y a eu aucun pro­blème pour quit­ter l’Ukraine et les docu­ments. Je peux donc dire à tous les scep­tiques : n’ayez pas peur, vous pou­vez aller au bout du monde pour récu­pé­rer votre enfant, et l’Ukraine n’est pas le bout du monde.

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  3. Avec la pro­li­fé­ra­tion des trans­genres prô­née par l’OMS, la demande de pro­créa­tion assis­tée se multiplie.

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  4. Quelle honte, en arri­ver à cette mar­chan­di­sa­tion, pas seule­ment du corps de la femelle ( je pèse mes mots) qui accepte celà mais cet enfant il est quoi pour ces gens ?
    Un chiot que l’on ne pour­ra pas rendre à l’é­le­vage qui l’a ven­du s’il ne fait pas l’affaire ?
    Un chiot que l’on atta­che­ra à la bar­rière d’au­to­route s’il fait trop de bêtises ?
    Et les hommes ou les femmes qui s’a­chètent un enfant de cette façon, quelle est leur place si jamais pen­dant la ges­ta­tion ils n’ont de contacts avec leur futur enfant ?
    Écœurant !!!!!

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  5. Point de com­plot, juste un com­bat pour le bon sens com­mun, la mora­li­té de l’hu­ma­ni­té et la san­té men­tale de nos civi­li­sa­tions qui s’est fon­dée depuis des mil­lé­naires sur la pro­créa­tion bi-sexuée abou­tis­sant à des formes diverses d’or­ga­ni­sa­tions sociales dont la famille ou la tri­bu sont en défi­ni­tive les garants de la péren­ni­té de l’hu­ma­ni­té. La bio-éthique doit être réser­vée à la recherche fon­da­men­tale afin de résoudre en l’es­pèce cer­tains cas spé­ci­fiques d’im­pos­si­bi­li­té de filia­tion biologique.

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  6. Au contraire, la seule solu­tion est d’en­ca­drer cette pra­tique comme le font déjà de nom­breux pays occi­den­taux. Vive la GPA éthique.

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    • Vous avez dit… « éthique » ? GPA… « éthique » ?
      Ah ! Ah ! Ah !

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    • Marchand d’esclaves . RIEN RIEN ne jus­ti­fie la vente d’enfants. Les enfants ne sont pas une mar­chan­dise. Où sont les droits de l’enfant ?
      Où sont les droits de ces pauvres « esclaves por­teuses »’ exploi­tées car pauvres.
      Ces pra­tiques sont immondes et cri­mi­nelles.
      Il n’y a pas de GPA éthique.

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    • Pauvre homme, com­ment oser asso­cier 2 mots tota­le­ment oppo­sés ? Cela montre au moins un état d’a­lié­na­tion avan­cée, de sou­mis­sion aux médias de la bien­pen­sance… Il y a des petits Macrons en herbe, par ici…

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    • Tout à fait ! Il faut enca­drer « éthi­que­ment » toutes ces pra­tiques ! Même la Shoah …

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  7. Et avec ça, il y en a encore qui refusent de croire qu’il existe bel et bien un COMPLOT der­rière tout ça.
    Un COMPLOT qui suit sa route de pays en pays, de gou­ver­ne­ments en gou­ver­ne­ments.
    Il faut cer­ner ce COMPLOT afin de l’abattre.

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    • Garde juste une balle pour Soros… et le tour est joué !!!

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