Cagnes-sur-Mer se dresse contre l’homme invisible

Louis Nègre, le maire de Cagnes-sur-Mer est très, très répu­bli­cain. Il se réveille chaque matin répu­bli­cain comme son grand ami Les Républicains Nicolas (com­prendre c’est un pote de Nicolas Sarko-du-Kärcher). À l’is­sue du conseil muni­ci­pal du 9 juillet, après une longue tirade gran­di­lo­quente sur sa République mal­me­née, le maire tout fraî­che­ment élu a invi­té l’as­sem­blée à voter sa motion.

Cagnes-sur-Mer - Louis Nègre - discours intronisation - juillet 2020

Photo : site Facebook de la mai­rie de Cagnes-sur-Mer

Tirade qu’il a res­sor­tie ce jour pour la com­mé­mo­ra­tion du 14 juillet. Attention, le pro­pos est sans conces­sions ; à Cagnes on ne met pas un genou à terre, on relève la tête !

Conseil municipal Cagnes-sur-Mer ennemi invisible

Motion lue en public le 14 juillet 2020

Quel joli texte, cou­ra­geux, auda­cieux, auquel on ne peut que voter des deux mains. Pourtant le diable se cache dans les détails. Et là, il y a un point de détail (*) qui vient gâcher la prose :
« Nous ne sommes pas dans une guerre clas­sique… »
Bel exemple de nov­langue qui per­met d’é­vi­ter le mot qui fâche : guerre civile que les yeux voi­lés de nos Républicains isla­mo-com­pa­tibles ne veulent et ne peuvent pas voir. Pourtant nous com­men­çons à en vivre les répé­ti­tions comme à Dijon.
« avec un enne­mi bien iden­ti­fié »
Alors là, la céci­té est totale, pour ne pas dire tota­li­taire. Comment peut-on men­tir à ce point ?

Non ! Messieurs Les Républicains ! Cet ennemi est parfaitement identifiable

Malheureusement, les lois liber­ti­cides de votre République sur la soi-disant liber­té d’ex­pres­sion, qui placent cette ripou­blique à la 34e place du clas­se­ment mon­dial (lire Liberté de la presse : là aus­si la France s’enfonce du 23 avril 2020), nous inter­disent de dési­gner cet enne­mi au risque de se retrou­ver devant le juge. En France, on ne peut dire que ce qui est auto­ri­sé de dire par la loi. « Il fait beau ce matin » est, par exemple, auto­ri­sé, même quand ce n’est pas vrai. Certaines com­mu­nau­tés reli­gieuses, cultu­relles, eth­niques sont ain­si à l’a­bri pro­té­gées par cette même République garante de la stig­ma­ti­sa­tion et du pada­mal­gam.Padamalgam - Pas amalgame

Non, M. Nègre, tous ces assas­sins, mot dont l’é­ty­mo­lo­gie vient de l’a­rabe :
• ont des pré­noms choi­sis dans la même culture : Mohamed, Yacine, Moussa…
• et ou se reven­diquent de la même reli­gion de com­bat,
• et ou viennent tous de l’Afrique ou du Moyen-Orient,
(lire C’est un fait : la cri­mi­na­li­té en France est pres­qu’ex­clu­si­ve­ment étran­gère)

Depuis des lustres main­te­nant, tous leurs atten­tats sont déqua­li­fiés en geste de dés­équi­li­brés. Tous leurs égor­ge­ments à la aque-bar sont déqua­li­fiés en inci­vi­li­tés. Leurs assauts au véhi­cule bélier comme à Nice en 2016 ou sur la gen­darme Lemée le 4 juillet sont des infrac­tions au code de la route par des chauf­fards.
Cagnes-sur-Mer, la ville du maire à motions, il en est cou­tu­mier, a su s’ins­crire dans le sor­dide pal­ma­rès de ces hommes invi­sibles.
Dans cet inven­taire mor­bide, l’assas­sin de Cagnes-sur-Mer a ain­si vu son crime d’une vio­lence bar­bare(**) requa­li­fié en fémi­ni­cide par les gar­diens du poli­ti­que­ment correct.Lynchage Cagnes-sur-Mer féminicide

De la tue­rie de masse au Bataclan au meur­trier soli­taire de Cagnes-sur-Mer Amin B., tous ces enne­mis sont bien visibles et par­fai­te­ment iden­ti­fiables. Ils ont le même pro­fil qu’on prend soin de sur­tout ne pas dévoiler.

Une guerre menée contre un ennemi non identifié est une guerre perdue d’avance

Les admi­nis­trés de Cagnes-sur-Mer attendent autre chose de leur prin­ci­pal offi­cier de police qu’une décla­ra­tion d’im­puis­sance, fût-elle grandiloquente.

Sa simple motion sans action risque fort de se retrou­ver une nou­velle fois en motion de sang sur les mains.
Les Français sont déchi­que­tés et leurs élus regardent ailleurs, un enne­mi invisible…

Michel Lebon

(*) Pardonnez cette expres­sion, mais pour l’heure elle n’est pas encore inter­dite par la loi mort-née Avia.
(**) Barbare venant de bar­ba­resque, les raz­zias de pilleurs escla­va­gistes tant redou­tées pen­dant des siècles en Méditerranée.

2 Commentaires 

  1. Les sar­ko­zystes ont la tête au centre (voir mon livre « Économie ou socia­lisme : il faut choi­sir », donc ne bou­ge­ront pas le petit doigt contre l’invasion !

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  2. Et pen­dant qu’on nous montre le 14 juillet, des armes et des radars ultra­so­phis­ti­qués pour repé­rer et tra­quer des assaillants poten­tiels situés à des mil­liers de kilo­mètres de notre sanc­tuaire natio­nal, un pom­pier reçoit une balle d’arme à feu dans le pied (le tireur est un débu­tant), des fils d’al­lo­phones font des­cendre le chauf­feur d’un bus avant d’y mettre le feu et un gym­nase est incen­dié. Quant aux assas­sins de la gen­darme et du chauf­feur de bus, même s’ils sont condam­nés à des années de pri­son, ils se consi­dé­re­ront et seront consi­dé­rés comme des com­bat­tants de la cha­ria pour laquelle tout doit être entre­pris même aux prix de sa liber­té et de sa vie. Leurs noms sont déjà ins­crits dans le cahier sacré des mar­tyrs de l’islam.

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