Les « Khmers verts » auront réussi le paradoxe d’accélérer le réchauffement climatique !

i l’on admet que le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est d’origine anthro­pique – ce qui est de moins en moins évident et de plus en plus remis en cause – les éco­los obsé­dés et leurs idiots utiles que sont les gou­ver­ne­ments socia­listes auront réus­si, en trois décen­nies, le tour de force de pré­ci­pi­ter le phé­no­mène. Notamment les anti-nucléaires dont le puis­sant lob­by, enra­ci­né en Allemagne, a obte­nu la fer­me­ture des cen­trales nucléaires outre-Rhin indui­sant l’augmentation de la part du char­bon dans la pro­duc­tion élec­trique et, par voie de consé­quence, l’augmentation d’émissions de gaz à effet de serre dont le très vilain CO2.

Cette déci­sion absurde fut l’aboutissement d’une pro­pa­gande effré­née tous azi­muts pré­ten­dant rem­pla­cer l’énergie ain­si per­due par des éner­gies dites propres et « renou­ve­lables », essen­tiel­le­ment le solaire et l’éolien. On sait ce que cela a don­né (lire Allemagne : le fias­co de la tran­si­tion éner­gé­tique). Il n’empêche, nos « Khmers verts » n’entendent pas lâcher le mor­ceau : ils ont réus­si à faire fer­mer Fessenheim et comptent bien accro­cher au plus vite d’autres cen­trales à leur tableau de chasse. Peu leur importe que le solaire et l’éolien soient des éner­gies non pilo­tables, tota­le­ment aléa­toires et ter­ri­ble­ment plus oné­reuses que les cen­trales nucléaires. La Cour des comptes, qu’on ne sau­rait soup­çon­ner de par­ti pris, le rap­pe­lait en tirant, enfin, la son­nette d’alarme dans son Rapport de mars 2018 dénon­çant le coût fara­mi­neux des éner­gies non renou­ve­labes (EnR) et leur piètre efficacité.

La Cour for­mu­lait entre autres les griefs sui­vants :
– des objec­tifs ambi­tieux dif­fi­ci­le­ment attei­gnables ;
– un bilan indus­triel déce­vant ;
– des charges impor­tantes, durables et mal éva­luées ;
– une absence de trans­pa­rence des enga­ge­ments budgétaires.

Si l’on consi­dère uni­que­ment les sub­ven­tions aux­quelles l’État s’est enga­gé par contrats, jusqu’en jusque 2044 (!), auprès des pro­duc­teurs d’électricité éolienne ou pho­to­vol­taïque, on atteint le chiffre astro­no­mique de 121 mil­liards d’euros. La Cour des comptes sou­ligne que les seuls contrats vol­taïques signés avant 2010 pèsent 38,4 mil­liards d’euros pour ne four­nir que… 0,7% de l’électricité fran­çaise ! Une somme qui per­met­trait de réno­ver et pro­lon­ger pour au moins 20 ans tous les réac­teurs nucléaires en acti­vi­té… Lesquels four­nissent à eux seuls 75% de notre élec­tri­ci­té, rappelons-le !

121 milliards pour 2% de la production française d’électricité !

121 mil­liards dépen­sés en pure perte pour satis­faire le lob­by anti-nucléaire appuyé par les requins du busi­ness vert qui se rem­plissent les poches sur le dos des contri­buables. Des contri­buables pav­lo­viens qui, non contents de se faire plu­mer pour du vent, apportent leur bul­le­tin de vote à ces mar­chands de sor­nettes que sont les « Kmehr verts ». 121 mil­liards qui n’auront aucun effet sur l’enrayement du réchauf­fe­ment climatique !

Car le but recher­ché d’une « décar­bo­na­tion » mas­sive est une chi­mère mons­trueuse. On sait que l’Allemagne s’est remise à pol­luer à grandes émis­sions de CO2 et de par­ti­cules fines mais, par effet boule de neige, le pas­sage du nucléaire à l’éolien engendre aus­si des dégâts à l’échelle pla­né­taire. En effet, la Chine détient aujourd’hui le mono­pole dans la fabri­ca­tion des pan­neaux vol­taïques et elle est en train de s’emparer du mar­ché des éoliennes. Or, l’industrie chi­noise puise son éner­gie essen­tiel­le­ment dans le char­bon ! Ainsi, en four­nis­sant l’Europe « ver­tueuse » en sys­tèmes EnR, la Chine aug­mente ses émis­sions de CO2 et de particules.

Pour la planète, c’est la double peine :

ré-émis­sion en Occident et sur-émis­sion en extrême-Orient ! Quant aux mil­liards d’argent public injec­tés dans la fumeuse « tran­si­tion éner­gé­tique », ils n’auront ser­vi qu’à finan­cer ces impor­ta­tions qui ajoutent encore au dés­équi­libre de notre balance com­mer­ciale. Des mil­liards qui, bien évi­dem­ment, n’auront créé aucun emploi en France !

Où est la logique dans tout ça ?

Pour évi­ter de reje­ter du CO2 en excès dans l’atmosphère, un petit pays comme la France qui pèse à peine pour 0,9% dans les émis­sions de gaz à effet de serre à l’échelle mon­diale, se détourne d’une éner­gie bon mar­ché, propre et tota­le­ment pilo­table pour aller ache­ter à grands frais du « made in China » et faire fonc­tion­ner à plein les cen­trales à char­bon du plus gros pol­lueur de la pla­nète. Car l’énergie chi­noise n’est pas du tout décar­bo­née. Ainsi, les « Khmers verts » auront réus­si le para­doxe de favo­ri­ser le réchauf­fe­ment cli­ma­tique en pré­ten­dant le jugu­ler ! Fallait le faire…

Bravo, donc, aux socia­listes et à leurs amis éco­los qu’ils traînent dans leur sillage par cal­culs de basse poli­tique poli­ti­cienne. Bravo aus­si à Macron qui reprend à son compte la doxa réchauf­fiste pour sur­fer sur la vague verte qu’il sent por­teuse : il nous en a fait une grande « Convention citoyenne ». Tous ensemble, ils auront réus­si le tour de force d’accélérer le réchauf­fe­ment cli­ma­tique en pré­ten­dant le stopper.

Et tout ça sur le dos du contribuable cocu et content… qui en redemande !

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

7 Commentaires 

  1. Très inté­res­sant.
    Mais pas assez de recul pour faire un com­men­taire étayé sur des argu­ments solides.

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  2. Plus stu­pide comme article, c’est possible ?

    Et puis pour ce qui concerne les Khmers, je conseille à ce jour­na­leux d’al­ler visi­ter la base S‑21 (trans­for­mée en musée) à Phnom Pehn.
    Il y ver­ra les hor­reurs insup­por­tables dont les Khmers rouges ont été capables envers des humains et en par­ti­cu­lier des enfants.

    A l’a­ve­nir, ça lui évi­te­ra d’u­ti­li­ser des com­pa­rai­sons inapropriées.

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    • J’émets quand même une réserve sur le com­men­taire de Hubert. Il existe un point com­mun incon­tes­table entre les Khmers rouges du Cambodge et nos Khmers verts du quo­ti­dien. S’il est évident que les Khmers verts fran­çais, poli­ti­que­ment repré­sen­tés à l’heure actuelle par MM. Bayou et Jadot n’ont bien enten­du ni inter­né, ni fusillé per­sonne, le dogme éco­no­mique reste le même, basé sur le retour à la terre (la nour­ri­ture reste une prio­ri­té abso­lue pour vivre) et la décrois­sance inévi­table qui s’en­sui­vrait, en mépri­sant par tous les moyens (men­songe, calom­nie, affir­ma­tions non démon­trées, pour nos Khmers verts, exé­cu­tions en masse pour les Khmers rouges cam­bod­giens) les recherches et avis scien­ti­fiques qui les ennuient et ne vont pas dans le sens de la ligne poli­tique qu’ils entendent impo­ser aux citoyens. Comme dans le cas du choix poli­tique cam­bod­gien du régime Khmer, le retour à la terre condui­rait à une décrois­sance for­cée où le citoyen ne pour­rait plus béné­fi­cier des avan­cées scien­ti­fiques modernes, par exemple dans le domaine de la san­té, notam­ment faute de reve­nus suf­fi­sants et de moyens tech­no­lo­giques à dis­po­si­tion (ima­ge­rie médi­cale, trai­te­ments per­for­mants, etc.) pour pou­voir se soi­gner et espé­rer une vie meilleure au quotidien.

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    • Certes les Khmers rouges ont per­pé­tré bien des atro­ci­tés, mais les Khmers verts ne font pas moins bien, sim­ple­ment les atro­ci­tés sont dif­fé­rentes mais tout aus­si navrantes. L’écologie, à ne pas confondre avec le res­pect et la pro­tec­tion de la nature, est un can­cer pour l’humanité.

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  3. Tout ça est bien vrai, on paye cher pour du vent… qui ne four­nit rien d’utile !
    Quand les vrais scien­ti­fiques rue­­ront-ils dans les bran­cards ???
    Quand cette folie éco­lo­giste qui pré­tend s’op­po­ser aux varia­tions cycliques du sys­tème solaire et nous entraine dans une fuite en avant inin­ter­rom­pue va enfin cesser ???

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  4. Très bon article.
    Je vous conseille d’é­cou­ter Jean-Marc Jancovici. Il dénonce l’ar­naque que sont les éner­gies « vertes », ces argu­ments sont très bons et logiques, contrai­re­ment à ce qu’on essaie de nous faire croire.

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    • Vous trou­ve­rez son inter­view dans « Ma semaine du 19 juillet » à la jour­née de ven­dre­di… Merci de votre fidélité.

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