Confinement : les catholiques niçois veulent continuer d’aller à la messe

16 novembre 2020 | Aucun com­men­taire

Nouveau rassemblement à Nice, ce dimanche 15 novembre, pour manifester contre le confinement

L’Association des Familles Catholiques des Alpes Maritimes (AFC06) appe­lait les Niçois à expri­mer pai­si­ble­ment la néces­si­té de main­te­nir la messe le dimanche. Malgré les rodo­mon­tades du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui décla­rait encore quelques jours auparavant :

« Je ne sou­haite pas envoyer les poli­ciers et gen­darmes ver­ba­li­ser des croyants devant une église, évi­dem­ment, mais s’il s’agit d’un acte répé­té et mani­fes­te­ment contraire aux lois de la République, je le ferai dès ce week-end » ajou­tant qu’il n’hé­si­te­rait pas à « envoyer les poli­ciers et gen­darmes ver­ba­li­ser ».

cette mani­fes­ta­tion avait obte­nu l’au­to­ri­sa­tion préfectorale.

Elle sui­vait d’un jour celle qui avait ras­sem­blé la veille plus de trois mille Niçois (lire Confinement : les Niçois se rebiffent dans notre édi­tion du 14 novembre 2020).

Ici sur le par­vis de la basi­lique Notre-Dame de l’Assomption encore vibrante de la ter­rible attaque isla­miste récente, pas de pan­cartes, pas de slo­gans, mais des prières.

Nice Basilique Notre Dame - AFC - messe - 15 novembre 2020 (4)

Benoit de Belleroche, le jeune pré­sident de l’Association des Familiales Catholiques, pré­ve­nait : « On n’est pas là pour hur­ler des slo­gans. On est là pour prier. Prions notre sei­gneur pour qu’il éclaire le cœur et l’es­prit de nos diri­geants » :

Les 300 per­sonnes, en com­mu­nion, déga­geaient une fer­veur que les pas­sages des rames de tram­way ne par­ve­naient pas à ébranler.

Benoit de Belleroche clôturait toutefois ce rassemblement par des paroles de combat en invoquant Saint Michel Archange : 

« Saint Michel, ardent défen­seur des com­bat­tants. Même si nous com­bat­tons paci­fi­que­ment, nous com­bat­tons pour la messe. »

Puisse saint Michel entendre ces paroles, même si nos diri­geants n’y prêtent pas l’oreille !

Massimo Luce

Nice Basilique Notre Dame - AFC - messe - 15 novembre 2020

Nice Basilique Notre Dame - AFC - messe - 15 novembre 2020

Nice Basilique Notre Dame - AFC - messe - 15 novembre 2020

Complément de la rédac­tion :
Le cari­ca­tu­riste Chard publie aujourd’­hui même dans Présent cette excellent parodie :

Confinement églises

Mais en réalité, c’est pire que ça : il ne s’agit même plus de laïcité mais de globalisation financière.

Les super­mar­chés res­tent ouverts mais les bou­tiques doivent fer­mer.
Les gui­chets de vente à l’emporté (com­mu­né­ment appe­lés « Drives ») de toutes les enseignes de la Mal Bouffe res­tent ouverts mais les res­tau­rants doivent fer­mer.
Les Starbucks conti­nuent de vendre [source] leur jus mais les cafés et les bars res­tent fer­més.
Les grands sites de vente en ligne sont ouverts mais toutes les librai­ries et les bou­tiques de pro­duits « non essen­tiels » sont fer­mées. Comble de l’ab­sur­di­té : dans les hyper­mar­chés, ouverts, les rayons dits « non essen­tiels » sont blo­qués par des bar­rières !
Tout se passe donc comme si l’ob­jec­tif pro­fond de ce confi­ne­ment était en fait la pro­mo­tion des grands groupes finan­ciers glo­ba­li­sés.
Il s’a­git bien de l’ex­tinc­tion pro­gram­mée des arti­sans et des com­mer­çants au pro­fit des sala­riés de grands groupes, tout comme la France a connu ces cin­quante der­nières années la dis­pa­ri­tion des pay­sans au pro­fit des sala­riés des grandes struc­tures fon­cières. Nos tech­no­crates énarques se sentent plus à l’aise avec leurs cama­rades de pro­mo­tion qui pan­touflent comme diri­geants dans le pri­vé qu’a­vec ces arti­sans « réfrac­taires » (selon Macron), qui « roulent en die­sel la clope au bec » (selon Benjamin Griveaux, ancien secré­taire d’État bran­leur auprès du ministre de l’Économie et des Finances).

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