Tu seras ni homme ni femme, mon enfant !

5 mars 2021 | 4 Commentaires 

Depuis quelques années, nous sommes abru­tis par des cam­pagnes du genre #balan­ce­ton­porc ou #MeToo, toutes orches­trées par des mino­ri­tés acti­vistes. Elles sont venues s’ajouter aux cam­pagnes racia­listes récur­rentes mises en scène par la « diver­si­té » avec la com­pli­ci­té de l’islamo-gauchisme. Dernière en date, la cam­pagne « Black Lives Matter » (BLM) dont les reten­tis­se­ments se sont pro­pa­gés jusque dans le moindre club spor­tif de France ou de Navarre. Et comme si cela ne suf­fi­sait pas, on nous tanne main­te­nant avec des affaires d’incestes et de viols évi­dem­ment pré­textes à de nou­velles croisades.

Une constante cependant relie ces offensives : le mâle blanc toujours responsable de tous les maux

Il est, en ces temps de fer­veur « pro­gres­siste », le chien galeux à abattre. Nos fémi­nistes guer­rières vou­draient bien le voir socia­le­ment réduit à néant. Elles rêvent d’un monde d’Amazones toutes puis­santes se repro­dui­sant sélec­ti­ve­ment grâce à la PMA et la GPA deve­nues les seuls modes auto­ri­sés, le mâle étant res­treint à un simple four­nis­seur de sperme… En atten­dant le clonage.

Derrière ces fémi­nistes conqué­rantes, se cachent les puis­sants lob­bies LGBT et autres tenants de la théo­rie du genre, cette folie furieuse impor­tée des USA. Dans ce pays de cin­glés, le mariage entre trois hommes ne pose plus de pro­blème et chan­ger de sexe est deve­nu une mode. En Californie, une affaire de ménage à trois fait le buzz depuis que l’un des hommes du « trouple » (néo­lo­gisme pour « couple à trois ») publie un livre inti­tu­lé « Three dads and a baby ». Three dads and a baby

Car, ces homo­sexuels déjan­tés ont vou­lu repous­ser les limites de l’absurde en ache­tant un bébé conçu par GPA ! Et la loi a consen­ti à s’adapter à cette insulte faite à la nature puisque ce ménage impro­bable a réus­si à faire éta­blir un acte de nais­sance où les trois « parents » sont men­tion­nés. Alors que la poly­ga­mie reste un délit dans cer­tains États, la Californie enté­rine la famille mul­ti-pater­nelle sans mère. On ima­gine les dégâts psy­cho­lo­giques poten­tiels pour la pauvre petite fille otage de ces idéo­logues de la recons­truc­tion sociale.

Autre ten­dance venue d’outre-Atlantique ayant le vent en poupe : la « dys­pho­rie de genre ». Adoptée chez nous, elle fait figure de bou­le­ver­se­ment socié­tal majeur. Les médias se sont empa­ré du sujet pour nor­ma­li­ser le phé­no­mène. Ils rap­portent, à l’envie, des his­toires d’enfants ne se sen­tant pas à l’aise avec leur sexe bio­lo­gique et vou­lant chan­ger de genre. Et les repor­tages s’enchaînent allè­gre­ment : on a eu droit au docu­men­taire de Sébastien Lifshitz sur Arte, « Petite Fille », celui de Sept à huit, « Le Combat des enfants trans­genres », ou encore celui d’Envoyé spé­cial, « La Nouvelle Vie de Stella et Alex ». On n’hésite pas un ins­tant, au nom de l’éveil « néces­saire » des men­ta­li­tés, à expo­ser ces enfants à la curio­si­té du public. Alors qu’on se pré­oc­cupe de défi­nir l’âge du non-consen­te­ment sexuel des mineurs, on se moque de savoir si des enfants de 7 ou 8 ans (ceux des repor­tages) ont la matu­ri­té néces­saire pour poser des choix irré­ver­sibles aux consé­quences d’une gra­vi­té extrême. Cette folie du « gen­der » a éga­le­ment conquis la Grande Bretagne où on découvre que les mineurs de moins de 16 ans peuvent se pro­cu­rer, sans auto­ri­sa­tion paren­tale, des médi­ca­ments sur Internet pour chan­ger de sexe. Le Telegraph a mon­tré que la com­pa­gnie pri­vée GenderGP avait déjà pres­crit, à l’insu des parents, des hor­mones à des enfants de 12 ans et des blo­queurs de puber­té à des enfants de 10 ans !

Le matra­quage est deve­nu inces­sant. Le bour­rage de crânes conti­nu. Il faut, dès le plus jeune âge, saper la conscience de soi, démo­lir tous les sché­mas éta­blis, pour convaincre les jeunes que le genre est une construc­tion sociale et que se sen­tir homme ou femme est deve­nu incon­gru. Quand ce n’est pas défi­ni comme de l’homophobie.

Aussi, la pro­mo­tion de l’égalité des genres s’impose par­tout, depuis les jouets « dégen­rés » jusqu’aux contes pour enfants réécrits en pas­sant par la débap­ti­sa­tion des mas­cottes (Monsieur Patate, célé­bri­té de la marque Hasbro, s’appelle à pré­sent Tête de patate)

Monsieur Patate -Tête Patate

Monsieur et Madame Patate ne dis­pa­raissent pas, mais la marque ne sera plus genrée

ou les vête­ments uni­sexes. On avait vu la mode depuis long­temps pas­ser à l’androgynie, aujourd’hui, elle reven­dique ouver­te­ment vou­loir « se libé­rer des codes de genre » .

Quant à la presse, elle s’est engouf­frée dans le cré­neau qu’elle entre­voit « por­teur ». De nou­veaux maga­zines voient le jour comme Milk que décor­tique la chro­ni­queuse Marie Delarue : « Très nou­velle famille, avec de très beaux enfants et des pages mode qui leur sont presque exclu­si­ve­ment consa­crées. Des enfants par­fai­te­ment neutres avec des vête­ments “pour tous”. » Milk Magazine

Un maga­zine qui inter­roge : « À quel âge se genre-t-on et est-il capi­tal de le faire ? » Et qui se charge d’apporter la réponse, bien sûr, expli­quant par ailleurs que les genres sont mul­tiples et divers. Si, si ! Le plus scan­da­leux, c’est que des parents éle­vant déjà leur bébé dans l’indistinction sont fiers d’exposer leur petit ange dans le maga­zine. « Pauvre gosse ! » sou­pire Marie Delarue.

En Suède, la socié­té a déjà bas­cu­lé dans la folie de décons­truc­tion du concept de mas­cu­li­ni­té. On dépense les deniers publics pour ana­ly­ser le genre de chaque objet : 70 000 euros ont été inves­tis pour savoir si la trom­pette est un ins­tru­ment musi­cal de genre éga­li­taire ou non ! À l’école, tout est codi­fié et il existe un dépar­te­ment qui four­nit un éti­que­tage des jeux spé­ci­fique par sexe !

En Autriche, la folie gagne aus­si : à Vienne, les feux de cir­cu­la­tion avait été modi­fiés en 2015 de façon être « gay-friend­ly » pour l’ac­cueil de l’Eurovision. Tous les détails y sont : main dans la main et petits cœurs !

Chez nous, la folie du « gen­der » a péné­tré l’Éducation natio­nale depuis une dizaine d’années déjà à tra­vers les pro­grammes et les manuels sco­laires et ne cesse de s’étendre à tous les pans de la société.

Chut-Je lis-CP-transgenre

Dans les livres sco­laires du Cours Préparatoire

Le bour­rage de crâne vise essen­tiel­le­ment à la « décons­truc­tion des sté­réo­types de genre » avec, en point de mire, l’effacement de la famille tra­di­tion­nelle.

Le mariage pour tous a été un pas décisif vers cet objectif

Les par­tis poli­tiques, la France Insoumise en tête, en ont fait un de leurs che­vaux de bataille et réclament de plus en plus fort la sup­pres­sion de la men­tion du sexe à l’état civil, la jugeant, comme la dépu­té Obono, « très oppres­sante et oppres­sive ». L’utopie de la théo­rie du « gen­der » née des fan­tasmes des din­gos-LGBT gagne du ter­rain par­tout dans le monde. Les porte-dra­peaux, comme Judith Butler, pré­tendent que la socié­té doit se fémi­ni­ser et que les femmes doivent aller jusqu’à refu­ser la péné­tra­tion sexuelle, même pour la pro­créa­tion, car il s’agit d’un acte de domi­na­tion de la part des hommes. On en est là !

Nous sommes entrés dans une civi­li­sa­tion du vir­tuel, qui a per­du les sens de la réa­li­té. Une vir­tua­li­té qui s’exprime par le pos­sible et non le réel, le pro­ces­sus et non le fond, le chan­ge­ment et non la sta­bi­li­té, la poten­tia­li­té et non le contrat. L’individu se construit désor­mais un sen­ti­ment de toute-puis­sance, un monde de rêve où il aurait en per­ma­nence accès à tous les choix. La mater­ni­té, la famille tra­di­tion­nelle sont réduites à des mythes dépas­sés et l’habilitation de la femme devient le rêve à conqué­rir. Il faut à tout prix tuer le père et décons­truire l’idée de la mère. L’effacement du réel est la grande uto­pie du pro­gres­sisme qui s’est mis en quête, comme un Graal, de l’au-delà du réel.

Aujourd’hui, l’UE pré­tend nous impo­ser cette pseu­do-éthique du genre. Les consé­quences condui­ront imman­qua­ble­ment à des len­de­mains qui déchantent car, selon l’avertissement de Roland Hureaux, « l’idéologie est la plus grave mala­die qui puisse affec­ter le poli­tique ».

Charles André

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

[NDLR] Notre illus­tra­tion à la une : Bilal Hassani, représentant‑e de la France à l’Eurovision de 2019.

Note de la rédac­tion : il nous a paru oppor­tun de com­plé­ter cet article par le com­mu­ni­qué que nous avons reçu de l’as­so­cia­tion Juristes pour l’en­fance.

Juristes enfanceDifférentes chaînes de TV dif­fusent à un rythme qui s’accélère des émis­sions qui font la pro­mo­tion des chan­ge­ments d’identité de genre pour les enfants.

La tran­si­tion de genre pré­sen­tée dans ces émis­sions com­porte la tran­si­tion sociale (uti­li­sa­tion d’un pré­nom et des pro­noms du sexe reven­di­qué), accom­pa­gnée ou sui­vie d’une tran­si­tion médi­cale (blo­queurs de puber­té, hor­mones puis chirurgie).

Juristes pour l’enfance, au-delà de cette recherche du sen­sa­tion­nel, entend rap­pe­ler quelques points afin d’assurer la pro­tec­tion de l’enfance.

  • L’enfance, au sens de la Convention inter­na­tio­nale des droits de l’enfant, va jusqu’au 18ème anni­ver­saire de l’enfant. Elle est la période du ques­tion­ne­ment, du tâton­ne­ment, de la recherche, et de la réversibilité.
  • Ces émis­sions qui livrent le res­sen­ti intime des enfants à l’exposition du public inter­rogent : que reste-t-il de la vie pri­vée et de l’intimité des enfants dont le ques­tion­ne­ment est ain­si expo­sé et média­ti­sé, alors que les enfants n’ont pas conscience de la vio­la­tion de leur inti­mi­té et ne peuvent y consen­tir en connais­sance de cause ?
  • Est-il res­pon­sable de pré­sen­ter la tran­si­tion de genre comme ano­dine, alors que de nom­breux adultes trans témoignent de sa com­plexi­té, de la néces­si­té de la prendre en charge dans un temps long, sans se pré­ci­pi­ter dans des trai­te­ments médi­caux extrê­me­ment lourds ?
  • Est-il rai­son­nable de mettre en place des trai­te­ments irré­ver­sibles alors que 85% des enfants au moment ou après leur puber­té se sentent fina­le­ment bien dans leur sexe bio­lo­gique ? (selon l’Association psy­chia­trique amé­ri­caine, 98% des gar­çons concer­nés finissent par accep­ter leur sexe bio­lo­gique après avoir natu­rel­le­ment pas­sé par la puber­té ). La prise en charge médi­cale pré­coce ne risque-t-elle pas de per­pé­tuer inuti­le­ment la confu­sion au détri­ment de la san­té psy­cho­lo­gique à long terme des enfants impliqués ?
  • Est-il rai­son­nable d’engager des enfants et des ado­les­cents dans ce pro­ces­sus de tran­si­tion quand, en Grande-Bretagne, au Canada et aux États-Unis, de nom­breux jeunes adultes regrettent leur tran­si­tion enga­gée pen­dant l’enfance et mettent en œuvre des pro­ces­sus de détran­si­tion qui ne seront pour la plu­part jamais satis­fai­sants (notam­ment lorsqu’une mas­tec­to­mie a été réalisée) ?

L’enfant a, comme tout un cha­cun, le droit de rece­voir des soins de qua­li­té. La qua­li­té des soins n’est-elle pas inter­ro­gée, gra­ve­ment, par les aspects suivants :

  • Les effets secon­daires et les effets par­fois défi­ni­tifs des trai­te­ments pour les enfants et les ados.
  • Le carac­tère inva­sif de ces trai­te­ments sur le corps sain d’un enfant.
  • Le carac­tère encore lar­ge­ment expé­ri­men­tal des trai­te­ments appli­qués, sans pou­voir ni pré­voir ni contrô­ler les consé­quences (quels effets à long terme des blo­queurs de puber­té, quels effets sur le corps et sur le déve­lop­pe­ment du cer­veau de cet évi­te­ment de la puberté ?)
  • L’illusoire consen­te­ment d’un enfant à des actes dont il ne peut sérieu­se­ment envi­sa­ger la por­tée (par exemple, renon­ce­ment à l’exercice futur de sa sexua­li­té, plai­sir sexuel et fécon­di­té, dont il n’aucune idée).
  • Les témoi­gnages montrent que le mal-être de cer­tains jeunes était dû à autre chose (troubles autis­tiques etc…) et qu’ils n’ont pas béné­fi­cié des soins qu’ils auraient dû rece­voir pour ces causes-là.

En Grande-Bretagne, une jeune adulte vient de gagner le pro­cès qu’elle a inten­té contre la cli­nique qui a mené sa tran­si­tion de genre alors qu’elle était ado­les­cente : les juges ont esti­mé qu’elle n’avait pas la capa­ci­té du fait de son jeune âge de don­ner un consen­te­ment valable à ces traitements.

Juristes pour l’enfance invite à la plus grande pru­dence s’agissant de trai­te­ments inva­sifs et muti­lants appli­qués sur des corps d’enfants sains, qu’il convient de dif­fé­rer dès lors qu’ils ne relèvent d’aucune néces­si­té thé­ra­peu­tique et exposent l’enfant à des risques impor­tants et des dom­mages irréversibles.

Juristes pour l’enfance

4 Commentaires 

  1. Contre le vilain mâle blanc hété­ro macho, je recom­mande aux fémi­nistes d’é­pou­ser un musul­man.
    Concernant la théo­rie du genre quoi­qu’ils disent, quoi­qu’ils fassent, les hommes seront tou­jours YX et les femelles XX
    La science sera tou­jours supé­rieure à la loi.
    Les hommes dégen­rés cas­trés pour­ront tou­jours trou­ver du tra­vail comme eunuque dans les harems.

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  2. Comme l’a sou­vent sou­li­gné Guillaume Faye, il y a une contra­dic­tion « ennuyeuse » au cœur de l’idéologie et de la pro­pa­gande domi­nantes : « Elles pro­meuvent un ”pro­gres­sisme” fémi­niste, homo­phile, décons­truc­teur de la famille et de la filia­tion tra­di­tion­nelles et, en même temps, elles sou­tiennent l’islam intou­chable, com­battent l’”islamophobie”, dans leur logique immi­gra­tion­niste de rem­pla­ce­ment du peuple de souche. Le pro­blème, c’est que l’islam est fon­da­men­ta­le­ment homo­phobe, sexiste, anti­fé­mi­niste et tient à pré­ser­ver ses struc­tures ultra tra­di­tion­nelles.
    Si, par mal­heur, ce mou­ve­ment se pour­suit, dans cette ”nou­velle France” que sou­haitent les appren­tis sor­ciers de Terra Nova, il est à pré­voir que les mili­tants LGBT spon­so­ri­sés par le Pouvoir, que le sort du mariage homo, que l’enseignement subrep­tice de la gen­der theo­ry soient radi­ca­le­ment remis en cause.
    »
    La solu­tion contre cette folie socié­tale serait-elle l’islam conqué­rant ? Pauvre France qui va devoir choi­sir entre la peste et le choléra !

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  3. Totale inver­sion des valeurs, tou­jours dans le but de saper les valeurs tra­di­tion­nelles et sar­cler la socié­té. De nom­breuses lois comme le mariage gay, la GPA, la loi bio-éthique, vont dans ce sens et sont l’œuvre de la franc-maçonnerie.

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  4. Il y a quatre ans, Jamie Shupe expli­quait dans le New York Times, qu’il vou­lait vivre « authen­ti­que­ment comme la femme que j’ai tou­jours été ».

    Il y a trois ans, il a déci­dé qu’il n’était ni homme ni femme, mais non-binaire et un juge de l’Oregon a accep­té de le lais­ser s’identifier comme un troi­sième sexe, ni homme ni femme.

    Aujourd’hui, il veut revivre comme un homme. Et il explique qu’il a souf­fert de troubles mentaux.

    Heureusement pour lui, il n’a pas muti­lé son corps et il se consi­dère comme chan­ceux. Alors il témoigne :

    Lire la suite : https://www.islam-et-verite.com/la-thorie-du-gender/

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