Déconstruction : la « cancel culture »

8 mai 2021 | 3 Commentaires 

ou « Quand San Francisco s’embrume… »

Deux jour­na­leux du – San Francisco SF Gate – ont pris le relais des plaintes émises par des per­sonnes ayant pro­fi­té d’un spec­tacle offert par le parc Disney d’Anaheim en Californie. Il s’a­git de « Blanche Neige », et ce n’est pas l’hor­rible sor­cière qui pose pro­blème, mais l’hor­rible bai­ser don­né (ou plu­tôt pris) par le prince char­mant qui entre­prend ain­si de réveiller la belle.

Blanche Neige

Parce qu’il s’a­git d’a­près eux, « d’un bai­ser don­né ou pris, sans son consen­te­ment ! Et que ceci n’est pas du véri­table amour ! Il faut apprendre aux enfants qu’embrasser, quand les deux par­ties n’ont pas la volon­té de s’en­ga­ger, n’est pas ok ! » Des par­ti­sans de la puni­tion ont donc deman­dé une autre fin pour le film d’animation…

Outre le fait que peu s’in­ter­rogent sur les véri­tables mes­sages offerts par l’œuvre de Walt Disney, on pour­rait, quand même, aus­si se deman­der, puisque per­sonne ne semble s’en offus­quer, ce que Blanche Neige pou­vait bien faire, seule, dans une mai­son avec sept nains !…

Finalement, je me demande si, au vu de toute cette décons­truc­tion orches­trée de par le monde, il ne serait pas plu­tôt envi­sa­geable de décons­truire une cer­taine huma­ni­té, ce mal non essen­tiel, et de lui offrir, enfin, une véri­table fin…

Alexandra SCHREYER

3 Commentaires 

  1. La Société, à force de se vou­loir phi­lan­thrope à tout crin se retrouve à être deve­nue misan­thrope.
    La Société, à force de se vou­loir fémi­niste à tout crin se retrouve à être deve­nue misandre.
    Cela s’ap­pelle un dérive socié­tale et pré­fi­gure par­fois la déca­dence d’un Peuple.

    Répondre
  2. Notre plus grand défi que nous ne par­ve­nons pas à rele­ver est celui de conci­lier notre foi avec les pro­grès, qui pour­tant puisent leurs res­sorts dans celle-ci justement.

    Répondre
  3. Toutes ces fémi­nistes andro­phobes qui voient le mal (mâle ?) par­tout feraient bien de s’in­quié­ter d’un péril bien plus grand pour elles à savoir la mon­tée de l’islamisme. Quand la char­ria les aura recou­vertes d’un lin­ceul noir et clouées devant les four­neaux avec une vie sexuelle « non consen­tie », elle pleu­re­ront leur manque de dis­cer­ne­ment dans les com­bats menés. Il sera hélas trop tard !

    Répondre

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *