Le GIEC poursuit son lobbying politique

7 juillet 2021 | 2 Commentaires 

Qui, de nos jours, peut encore se tar­guer de ne pas avoir enten­du par­ler du GIEC (Groupe d’experts inter­gou­ver­ne­men­tal sur l’évolution du cli­mat), ce « machin » – comme aurait dit de Gaulle – inter­gou­ver­ne­men­tal, non scien­ti­fique, créé sous l’égide de l’ONU et qui empoi­sonne de plus en plus nos vies au quo­ti­dien ? Car le GIEC, en impo­sant l’idéologie du réchauf­fe­ment cli­ma­tique soi-disant cau­sé par nos émis­sions de gaz car­bo­nique (CO2), est à l’origine de toutes les mesures gou­ver­ne­men­tales coer­ci­tives, puni­tives et liber­ti­cides qui nous frappent depuis plus de trente ans.Intergovernmental_Panel_on_Climate_Change_Logo - IPCC

Ce « machin » consti­tué d’« experts » auto-pro­cla­més – le terme « experts » a été intro­duit abu­si­ve­ment dans la tra­duc­tion fran­çaise du sigle anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) – au sein d’une struc­ture hybride sou­mise à la poli­tique inter­na­tio­nale, qui ne pro­duit que des résul­tats se pré­ten­dant scien­ti­fiques quoique très contro­ver­sés. Car ce qui pro­pre­ment ahu­ris­sant, c’est que le dogme anthro­po-réchauf­fiste est car­ré­ment ins­crit dans les sta­tuts de l’organisation. Ceux-ci sti­pulent, avant toute approche scien­ti­fique, qu’il y a réchauf­fe­ment et que la seule cause réside dans les émis­sions de CO2 résul­tant de l’activité humaine ! C’est expri­mé en ces termes : « Évaluer sans par­ti pris et de façon métho­dique, claire et objec­tive, les infor­ma­tions d’ordre scien­ti­fique, tech­nique et socio-éco­no­mique qui nous sont néces­saires pour mieux com­prendre les fon­de­ments scien­ti­fiques des risques liés au chan­ge­ment cli­ma­tique d’origine humaine, cer­ner plus pré­ci­sé­ment les consé­quences pos­sibles de ce chan­ge­ment et envi­sa­ger d’éventuelles stra­té­gies d’adaptation et d’atténuation. » Ainsi, avant la mise en route de la moindre étude, la conclu­sion a déjà été ins­crite dans le marbre :
le « réchauf­fe­ment cli­ma­tique » est indis­cu­table et il est d’origine « anthro­pique » !
Messieurs les « experts », à vous de mettre tout en œuvre pour confir­mer ce pos­tu­lat. Le GIEC doit convaincre que la science sou­ve­raine a parlé.

Pour cela, depuis depuis novembre 1988, date de sa créa­tion, ce groupe de pres­sion finan­cé par l’argent du contri­buable filtre les études scien­ti­fiques réa­li­sées dans le monde entier pour n’homologuer que celles qui vont dans le sens de sa doc­trine. Tout le reste, consi­dé­ré comme contraire à la doxa, est qua­li­fié de com­plo­tiste. Le GIEC se com­porte tout sim­ple­ment comme un lob­by poli­tique qui s’impose par la pro­pa­gande et la peur au tra­vers de rap­ports d’évaluation (ou « spé­ciaux ») plus culpa­bi­li­sants les uns que les autres dont il nous gra­ti­fie à inter­valles régu­liers. Celui du 23 juin der­nier, n’échappe pas à la règle. Des élé­ments conte­nus dans son résu­mé (encore à l’état de brouillon) des­ti­né aux déci­deurs ont « fui­té » dans la presse : comme tou­jours, ce sont des pro­pos alar­mistes annon­çant un cer­tain nombre de consé­quences liées à ce sup­po­sé « réchauf­fe­ment cli­ma­tique anthro­pique ». Tout cela annon­cé par les oracles du GIEC que sont les pro­jec­tions des modèles numé­riques dont la fia­bi­li­té reste tou­jours très dou­teuse et très dis­cu­tée par les authen­tiques chercheurs.

On vient de le voir, pour rédi­ger ses rap­ports scien­ti­fiques, le GIEC com­pile de nom­breuses publi­ca­tions en excluant soi­gneu­se­ment celles qu’il juge « indé­si­rables » (com­pre­nez : qui remettent le dogme en ques­tion). En revanche, le résu­mé péremp­toire à des­ti­na­tion des déci­deurs (Summary for Policy Makers) est, quant à lui, éla­bo­ré par les diri­geants du GIEC et les repré­sen­tants des gou­ver­ne­ments. C’est la phase de négo­cia­tions où l’on sup­prime toutes les nuances, toutes les incer­ti­tudes, tous les aveux de mécon­nais­sance sus­cep­tibles de figu­rer encore dans le volu­mi­neux docu­ment de base. Un tri­pa­touillage qui, par le fait, lui retire toute valeur scien­ti­fique. Après quoi, le SPM est pré­sen­té en grande pompe aux États, aux ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales et aux médias du monde entier afin que la parole divine soit lar­ge­ment dif­fu­sée. Dès cet ins­tant, les rédac­teurs du rap­port ori­gi­nal sont priés de mettre leur tra­vail en confor­mi­té avec le résu­mé ! Ce qui explique que le docu­ment com­plet – remis dans le droit che­min – soit publié plu­sieurs mois après le SPM. Un dévoie­ment de la science jamais vu dans l’histoire depuis ses ori­gines (mis en lumière en 2015 par des « hakers ») et dénon­cé par le phi­lo­sophe Jean-Marc Bonnamy après avoir consta­té dans les rap­ports du GIEC dis­po­nibles sur la toile com­bien le SPM s’affranchissait des rap­ports scien­ti­fiques qui étaient sup­po­sés lui ser­vir de base.

Caricature - Changementclimatique

Caricature publiée par Contre Points dans l’ar­ticle cité ci-dessus

En dépit des nom­breuses cas­se­roles qu’il traîne, le GIEC conti­nue son entre­prise de mani­pu­la­tion pour impo­ser son dogme et per­mettre à ceux qui gou­vernent l’adoption de mesures tou­jours plus liber­ti­cides. Son der­nier rap­port à paraître en atteste. Tout cela, bien sûr, s’inscrit dans le pro­jet de Nouvel Ordre Mondial pré­vu pour pré­pa­rer le « Great Reset » ini­tié, en jan­vier der­nier, par l’économiste alle­mand Klaus Schwab lors du der­nier Forum de Davos. Projet acti­ve­ment sou­te­nu par le secré­taire géné­ral de l’ONU, Antonio Guterres, la patronne du FMI, Kristalina Georgieva, et… Lord Stern, le spé­cia­liste de l’économie du cli­mat ! La boucle est bouclée.

Charles André

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

2 Commentaires 

  1. Baisse de 7% du CO2 pen­dant le confi­ne­ment et c est nous petits auto­mo­bi­listes qui créons le pro­blème ?
    Par contre la geo ingé­nie­rie accé­lère le réchauf­fe­ment cli­ma­tique avec les chem­trails
    Votre ciel n est plus bleu il est laiteux

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  2. GIEC même escro­que­rie que le COVID 19 de l’Institut Pasteur !

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