Le « Blob » est-il l’avenir de l’Homme ?

SHEBAM ! POW ! BLOB ! WIZZ !

Le « Blob », une créa­ture qui fait des bull’s, des wip, des vlop et des zip ! digne de figu­rer dans le comic strip de Gainsbourg.Shebam - Pow - Blob - Wizz - Gainsbourg

Présentation de l’ectoplasme :

De son nom, Physarum poly­ce­pha­lum pour les puristes, le Blob s’ex­pose à Paris au Parc zoo­lo­gique de Vincennes à par­tir du 19 octobre.

La chose aurait pu tout aus­si bien s’ex­po­ser au Jardin des Plantes, au Parc Phoenix de Nice ou en son MAMAC, Musée d’Art moderne.

Ni du règne ani­mal, ni végé­tal, cet OVNI, orga­nisme vivant non iden­ti­fié, a toutes les qua­li­tés qui manquent à notre pauvre huma­ni­té en souf­france avec la nature. Dans des habi­tats sombres et humides, cet être uni­cel­lu­laire sur­prend par ses apti­tudes extra­ter­restres.
• Alors même qu’il n’a aucuns sens, aucun sys­tème ner­veux, il arrive à détec­ter sa nour­ri­ture – des spores de cham­pi­gnons, bac­té­ries et microbes – et à l’in­gé­rer. Le Blob ne connait pas la famine.
• Dépourvu de membres, il se déplace pour­tant jus­qu’à 1 cm/​h en éti­rant sa mem­brane.
• Découpez-le en mor­ceaux, le blob cica­tri­se­ra en deux minutes ! Il est immor­tel.
• Le Blob fait explo­ser la théo­rie du genre, Il n’a pas 2 sexes dif­fé­rents, mais près de 720, la repro­duc­tion n’est donc pas un pro­blème pour lui. A faire pâlir d’en­vie les adeptes des GPA, PMA et autres LGBT+.
• Le plus éton­nant est sa capa­ci­té à résoudre des pro­blèmes, pré­sen­ter dif­fé­rentes per­son­na­li­tés, et même com­mu­ni­quer, alors qu’il est dépour­vu de cer­veau ! Le Blob fonc­tionne en réseau comme notre beso­gneux World Wide Web. Il domes­tique l’électricité mieux que nos ordi­na­teurs.
• Cet être vivant est qua­si indes­truc­tible. Il sur­vit dans un micro-ondes, il ne craint que la lumière, et la séche­resse. En cas de dan­ger, il se met en hiber­na­tion et se sèche, mais une goutte d’eau et le voi­là reparti !

Audrey Dussutour est notre scien­ti­fique que l’on voit dans la vidéo ci-des­sus et qui a trou­vé son sur­nom, en hom­mage au film The blob, avec Steeve McQueen (1958), où une masse gluante extra-ter­restre gros­sit à mesure qu’elle dévore tout sur son pas­sage. Film The Blob - Steve McQueen
Le Blob était déjà là bien avant la faune et la flore. Une chose est sûre, il nous sur­vi­vra, nous autres pauvres Gremlins.

Islamisme, réchauf­fe­ment cli­ma­tique, Gilets Jaunes, homo­pho­bie, isla­mo­pho­bie, racisme, anti­sé­mi­tisme, heures les plus sombres de notre Histoire, sur­po­pu­la­tion galo­pante, rem­pla­ce­ment de population.

Remplacement de popu­la­tion ? Et si ce génie vis­queux met­tait tout le monde d’ac­cord en remet­tant tous les comp­teurs à zéro ?

Michel Lebon