M. le juge, je ne veux plus être la mère de cet enfant !

4 mai 2021 | 6 Commentaires 

Avec les soi-disant avan­cées sociales des pro­gres­sistes qui pro­meuvent les unions homo­sexuelles, la PMA pour toutes et la GPA, on a inver­sé les valeurs ances­trales de la filia­tion et impo­sé une contre-culture à la socié­té. Mais on com­mence à voir appa­raître de plus en plus les consé­quences délé­tères de ces insultes faites à l’ordre natu­rel des choses.

Ainsi a‑t-on vu, en 2015, un homo­sexuel anglais de 27 ans faire faire un enfant au moyen de la GPA par sa propre mère ! Outre-Manche tou­jours, et la même année, un tri­bu­nal a reti­ré une fillette à sa mère pour la don­ner à un couple gay dont le don­neur (non ano­nyme) de semence ayant ser­vi à la PMA avait subi­te­ment déci­dé de recon­naître l’enfant. Aux États-Unis, des couples par­fai­te­ment fer­tiles recourent à la fécon­da­tion in vitro (FIV) dans des cli­niques qui per­mettent, grâce au diag­nos­tic pré-implan­ta­toire, de sélec­tion­ner les embryons afin de choi­sir le sexe de leur bébé ! Et puis, on se sou­vien­dra encore de l’affaire Jessica Allen qui avait loué son ventre à un couple de Chinois et qui avait accou­ché de jumeaux dont un n’avait pas les yeux bri­dés car la mère por­teuse avait pour­sui­vi les rap­ports (auto­ri­sés par la GPA) avec son mari. Or, pour l’état civil, les enfants étaient léga­le­ment ceux des Chinois d’où pro­cès en trom­pe­rie, refus d’accepter l’enfant aux traits blancs et demande de dom­mages et inté­rêts. Bienvenue dans le meilleur des mondes !

Dernièrement, c’est au Québec qu’une les­bienne a entre­pris de contes­ter sa mater­ni­té devant les tri­bu­naux : elle sou­haite « désa­vouer l’enfant né de sa com­pagne pen­dant leur union », esti­mant être seule­ment « la conjointe d’une épouse qui a eu un enfant pen­dant le mariage ». Ce qui, au pas­sage, prouve que l’amour homo­sexuel n’est pas plus pro­fond contrai­re­ment à ce que le lob­by LGBT vou­drait nous faire croire. Fin de l’aparté. Voici donc l’histoire de ce couple improbable.

Marie, 48 ans, déjà mère de deux enfants et Ève, 24 ans, se sont ren­con­trées en 2010 puis mariées très rapi­de­ment. En 2012 elles se sépa­raient déjà ! Mais voi­là, durant leur courte union, Ève avait très vite sou­hai­té enta­mer une gros­sesse en rai­son d’une endo­mé­triose récem­ment diag­nos­ti­quée. Marie n’y était pas favo­rable. Cependant, Ève mena son pro­jet à terme et l’enfant né d’une PMA (pro­créa­tion ami­cale assis­tée) – un « ami de longue date » avait ser­vi de don­neur (sans être le père décla­ré) – fut auto­ma­ti­que­ment consi­dé­ré, par l’état civil très pro­gres­siste de Justin Trudeau, comme ayant deux mères. Nonobstant, en 2019, Marie qui ne sou­haite plus par­ti­ci­per à l’éducation et l’entretien d’un enfant qu’elle n’avait pas sou­hai­té, entame « des démarches en désa­veu » cher­chant à « faire décla­rer qu’elle n’est pas la mère de l’enfant né de sa conjointe ». Hélas pour elle, les deux femmes ayant été mariées, la loi qué­bé­coise pré­voit « un délai de pres­crip­tion d’un an maxi­mum au-delà duquel ce sont les agis­se­ments paren­taux, c’est-à-dire l’implication du parent avant et après la nais­sance, qui priment ». Le juge refuse donc la démarche car Marie a assis­té à la concep­tion et aux ren­dez-vous médi­caux, ache­té les meubles pour le bébé et par­ti­ci­pé à la baby sho­wer. Toutefois, si celle-ci recon­naît avoir « pris soin du bébé », elle estime « ne pas être la mère de l’enfant » et avoir tou­jours été « en désac­cord avec le pro­jet de mater­ni­té ».

La plai­gnante n’aura donc pas gain de cause car, selon Alain Roy, expert en droit fami­lial à l’Université de Montréal, « le pro­jet paren­tal, c’est l’équivalent concep­tuel du sang pour la pro­créa­tion natu­relle ». Dès lors, l’implication de Marie pen­dant et après la nais­sance consti­tue une preuve d’agissement paren­tal. Notons en cela une cer­taine cohé­rence de la part du légis­la­teur qui a sou­hai­té quand-même mettre quelques garde-fous aux caprices déjan­tés des homo­sexuels.

Voilà donc vers quelles socié­tés ubuesques nous entraîne ce mou­ve­ment pla­né­taire liant PMA, GPA, eugé­nisme et trans­hu­ma­nisme qui est en train de s’imposer à nous sans que nous ayons mot à dire. Porté par l’argument fal­la­cieux mais inat­ta­quable de l”« éga­li­té des droits », ce mou­ve­ment per­vers pose, au gré des affaires qui voient le jour, de plus en plus de ques­tions phi­lo­so­phiques et morales. D’autant plus que cette absurde dérive favo­rise les pra­tiques dou­teuses des petits malins qui y ont vu l’opportunité d’un com­merce juteux (aux États-Unis, une GPA se fac­ture au mini­mum 130 000 euros !).

Boomerang

Nos socié­tés modernes dites « pro­gres­sistes », au nom de cette sacro-sainte éga­li­té deve­nue éga­li­ta­risme dog­ma­tique, se sont donc enga­gées dans un che­min extrê­me­ment dan­ge­reux qui risque fort, comme un boo­me­rang, de leur reve­nir en pleine figure.

Charles André

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »

6 Commentaires 

  1. HORRIBLE !

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  2. La gauche du pro­grès démontre encore toute sa per­ver­si­té nau­séa­bonde ! Oliver Faure le patron du PS(ata­niste) a fait voter l’as­sas­si­nat de bébés de 9 mois pour satis­faire aux dési­rs de mar­chan­di­sa­tion de la vie humaine prô­née par le malé­fique Jacques Attali. Ils ont enro­bé ce crime contre l’hu­ma­ni­té par des mots savants : Loi Bio éthique. Elle est pas belle la gauche ?!

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  3. Voici les consé­quences délé­tères de ces insultes faites à l’ordre natu­rel des choses.
    Et ce n’est que le com­men­ce­ment d’une déchéance sociale…
    Merci les pro­gres­sistes mondialistes !!!!

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    • Si Dieu a per­mis que les homo­sexuels et les les­biennes existent c’est prin­ci­pa­le­ment pour avec dou­ceur com­men­cer à limi­ter la popu­la­tion, ce n’est pas aux humains à jouer aux appren­tis sor­ciers en mul­ti­pliant de mille façons les nais­sances !
      N’obligeons pas Dieu à appli­quer une façon plus radi­cale pour empê­cher que l’humanité n’aille contre le mur !
      J L M

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    • Réponse à Marti :
      La sur­po­pu­la­tion mon­diale est un vrai pro­blème qui reste éton­nam­ment tabou. Et vous avez rai­son de le sou­le­ver.
      Les finan­ciers glo­ba­listes ont entre­pris de réduire la popu­la­tion mon­diale par un plan vac­ci­nal mas­sif. Ainsi les per­sonnes qui se font vac­ci­ner par­ti­cipent de manière plus ou moins consciente à ce plan géno­ci­daire de régu­la­tion démo­gra­phique. C’est une solu­tion moins vio­lente qu’une guerre. Et cela ne détruit pas les infra­struc­tures. Et ces finan­ciers font du busi­ness tout au long de ce par­cours.
      Mais cela pose un pro­blème car les pays en sur­na­ta­li­té (sub-saha­­riens notam­ment) ne se font pas injec­ter les poi­sons de Pfizer et autre AstraZeneca.
      Alors vous pro­po­sez l’ho­mo­sexua­li­té pour conte­nir la popu­la­tion. Cela est moins cho­quant qu’une piqûre empoi­son­née. L’homosexualité est dans la nature. Elle est donc l’œuvre de Dieu. Mais Dieu a fait l’homme et la femme pour qu’ils s’ac­couplent et pro­créent.
      Et puis on ne va pas faire de l’ho­mo­sexua­li­té une méthode de contra­cep­tion. Cela res­te­ra de toutes façons très mar­gi­nal à moins de for­cer tous les hété­ros à être homos. C’est dif­fi­cile.
      Le pro­blème est com­pli­qué. Vous avez le mérite de le poser « en dou­ceur ». Dieu le règle­ra bien le moment venu.

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    • Réponse à Marti :
      Allez expli­quer ça aux musul­mans.
      Cela évi­te­ra qu’ils nous refilent leurs sur­plus démographiques !

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