Qu’est-ce que la « Tradition primordiale » ?

3 août 2021 | 5 Commentaires 

Qu’est-ce que la « Tradition pri­mor­diale » ?
par Pierre-Émile Blairon

Avant toute chose, je tiens à pré­ci­ser que la dic­ta­ture qui se met en place en France et dans le monde et que beau­coup ne font que décou­vrir main­te­nant, ne consti­tue pas une sur­prise pour ceux qui connaissent le sys­tème des cycles et qui savent que nous sommes à la fin de l’Âge de Fer, le der­nier âge avant le réta­blis­se­ment des valeurs tra­di­tion­nelles, avant le Grand retour­ne­ment ; savoir ce qu’est la cyclo­lo­gie et la Tradition pri­mor­diale qui sont les fon­de­ments de la spi­ri­tua­li­té indo-euro­péenne per­met une vision cohé­rente de tout ce qui se passe actuellement.

Cette dic­ta­ture consti­tue sim­ple­ment l’un des élé­ments qui carac­té­risent une fin de cycle ; une fin de cycle s’appelle le Kali-Yuga en Inde, l’Âge de Fer chez les anciens Grecs ; elle est com­po­sée de la réunion de plu­sieurs évé­ne­ments, cer­tains pro­vo­qués par les hommes : par exemple, le dépeu­ple­ment des cam­pagnes au pro­fit des villes mon­diales, comme l’avait bien mon­tré Oswald Spengler dans Le Déclin de l’Occident ; ça peut être aus­si une dégé­né­res­cence phy­sique glo­bale, là, il suf­fit de se pro­me­ner dans les villes euro­péennes pour s’en rendre compte, ça peut être un sui­cide col­lec­tif ou caté­go­riel, comme pour les pay­sans en France, etc., d’autres catas­trophes sont natu­relles, dans ce cas, le plus sou­vent des inon­da­tions, selon les études de Mircéa Eliade sur les déluges ori­gi­nels, mais ça peut être aus­si d’énormes incen­dies, des trem­ble­ments de terre, des oura­gans, etc., et, bien sûr, nous pou­vons avoir un conden­sé des deux quand les hommes mani­pulent la nature et pro­voquent ces catas­trophes qui ne sont donc plus natu­relles.Pierre-Émile Blairon - IcebergMon nou­veau livre, L’iceberg, qui vient de paraître il y a quelques jours, est consti­tué pour moi­tié de la recen­sion des articles que j’ai écrits sur l’avènement pré­vi­sible de cette dic­ta­ture avec l’invention de cette pseu­do-pan­dé­mie ; le pre­mier de ces articles en mai 2020 s’appelait tout sim­ple­ment : les appren­tis-dic­ta­teurs.

Ce nou­veau livre est le dixième paru sous ma signa­ture, hors livres col­lec­tifs et hors tra­duc­tions étrangères.

L’Iceberg est le troi­sième volet d’une tri­lo­gie exclu­si­ve­ment consa­crée à la connais­sance de la Tradition pri­mor­diale et à la cyclologie.

La Tradition primordiale et la cyclologie

La signi­fi­ca­tion de l’expression Tradition pri­mor­diale a été lar­ge­ment expli­quée par René Guénon et Julius Evola qui consi­dèrent qu’il s’agit d’un prin­cipe ori­gi­nel per­ma­nent et immuable qui a fon­dé toutes les tra­di­tions du monde sur toute la sur­face de la Terre ; ces tra­di­tions se réfèrent, consciem­ment ou non, à la Tradition pri­mor­diale et en sont une éma­na­tion ; sur le plan plus concret, la Tradition pri­mor­diale est repré­sen­tée par un conti­nent mythique, Hyperborée, lui aus­si ori­gi­nel, enfoui désor­mais sous les glaces du Pôle arc­tique qui a essai­mé son savoir sur la tota­li­té du globe et a lais­sé de nom­breuses traces, notam­ment architecturales.

Dans tous mes livres, je m’efforce de mon­trer que la Tradition pri­mor­diale est le lien qui réunit les trois mondes, comme déjà nos ancêtres les Gaulois l’avaient pres­sen­ti(1) : le cos­mos, l’Homme et la nature. Ceci per­met de mon­trer que le concept de Tradition pri­mor­diale n’est pas une croyance, une théo­rie intel­lec­tuelle, ou une idée d’ordre phi­lo­so­phique mais qu’elle consti­tue l’origine concrète de ce qui est à la fois visible et invi­sible.Cosmos - Tradition primordialeIl existe en effet un rap­port constant, sur le plan concret, mathé­ma­tique, entre le cos­mos, l‘homme et la nature ; l’Homme se situe ori­gi­nel­le­ment à l’intersection de ces trois mondes en tant que régu­la­teur de la nature, et non pas en tant que prédateur.

La cyclo­lo­gie est une simple mise en forme concep­tuelle éla­bo­rée à par­tir de l’observation par les anciens du fonc­tion­ne­ment de la nature et du cos­mos ; tout ce qui vit fonc­tionne d’une manière cyclique : les jours, les semaines, les mois, les années se suivent selon le même pro­ces­sus, la Terre tourne autour du Soleil, le Soleil se lève chaque matin, les fleurs repoussent au prin­temps, les marées sont dépen­dantes des mou­ve­ments lunaires et les femmes aus­si. Le cycle basique : nais­sance, vie, mort, renais­sance, vaut pour tout ce qui existe sur Terre, y com­pris les civi­li­sa­tions.

Le prin­cipe du cycle est tou­jours en invo­lu­tion comme tout ce qui vit sur Terre : on va tou­jours de la nais­sance à la mort, jamais de la mort à la nais­sance, ce qui serait une évo­lu­tion, mais l’évolution appar­tient à l’au-delà ; sur Terre, tous les mou­ve­ments cycliques pro­cèdent de l’involution ; c’est pour­quoi le prin­cipe du « Progrès » n’existe pas, excep­té d’ordre tech­nique, maté­riel ; le pro­gres­sisme est une uto­pie, une inven­tion humaine.

Pour les hommes qui ont com­pris le fonc­tion­ne­ment cyclique du temps, reve­nir en arrière n’est pas retour­ner vers le pas­sé, c’est, au contraire, retour­ner à la source, retrou­ver une nou­velle jeu­nesse en s’y abreu­vant. Re-venir, c’est se don­ner un nou­vel à‑venir. Le pas­sé n’est pas un port où se réfu­gier et mou­rir, c’est un phare qui nous guide vers l’aventure du futur.

Rappelons une des règles fon­da­men­tales de la logique tra­di­tion­nelle : plus une mani­fes­ta­tion appa­raît tar­di­ve­ment, plus elle est éloi­gnée de la source ori­gi­nelle et, donc, plus elle est spi­ri­tuel­le­ment dégra­dée. L’apparition de la civi­li­sa­tion amé­ri­caine est un bon exemple de ce prin­cipe, laquelle est deve­nue civi­li­sa­tion sans pas­ser par le stade cultu­rel (parce que dépour­vue de pas­sé) selon la hié­rar­chie spen­glé­rienne ; c’est sans sur­prise que l’on a vu appa­raître à la fin du XIXe siècle à New-York et à Chicago les pre­miers gratte-ciels de l’Histoire qui sont des mar­queurs du tita­nisme moderne.

Un autre exemple de cette règle nous est don­né par Julius Evola à pro­pos des « sau­vages » (c’est le terme qu’il emploie, le poli­ti­que­ment cor­rect n’existait pas encore à son époque) :

« Dans la plu­part des cas, les sau­vages, tant sur le plan de la race au sens bio­lo­gique que sur le plan de la culture, sont des rési­dus cré­pus­cu­laires de cycles d’une huma­ni­té si ancienne que, sou­vent, d’elle-même, le nom et le sou­ve­nir ont été per­dus. Les sau­vages ne repré­sentent donc pas le com­men­ce­ment, mais la fin d’un cycle ; non la jeu­nesse, mais la séni­li­té extrême. Ce sont d’ultimes rami­fi­ca­tions en voie de dégé­né­res­cence, donc l’exact contraire des « pri­mi­tifs » au sens de peuples ori­gi­nels. »Les grands âgesUn grand cycle, à la fois chez les Indiens et chez les Grecs, com­prend quatre âges qui vont du meilleur au pire.

Chez les anciens Grecs, l’Âge d’or est sui­vi par l’Âge d’argent, puis par l’Âge de bronze et se ter­mine par l’Âge de fer ; l’Âge d’or est repré­sen­té par un métal incor­rup­tible, brillant comme le soleil, alors que le fer dis­pa­raît en rouillant.

Un autre exemple pour mon­trer ce qu’est le sys­tème cyclique : la montre. Si vous avez une montre clas­sique, ronde, avec trois aiguilles, vous ver­rez que le cycle com­mence au zénith, les trois aiguilles en haut, sur le 12, elles sont triom­phantes, puis ça se gâte, en des­cen­dant l’arc de cercle ver le 6 ; les trois aiguilles ont alors la tête en bas, les valeurs de l’Âge d’or sont alors inver­sées ; nous sommes au nadir, les trois aiguilles se rejoi­gnant forment alors le 666, le temps de l’Apocalypse chez les chré­tiens, le temps du Grand retour­ne­ment ; le temps de remon­ter : c’est l’Apocalypse, mais aus­si la Révélation, et la remon­tée vers un nou­vel Âge d’or.

La trilogie

Le pre­mier ouvrage de cette tri­lo­gie, La roue et le sablier, paru en 2015, donne une pho­to­gra­phie du monde euro­péen en ce début du XXIe siècle, tel qu’il en res­sor­tait après des mil­lé­naires d’une his­toire euro­péenne tou­jours en train de se faire, et qui conti­nue­ra à se faire : cet ouvrage explique les bases de la spi­ri­tua­li­té indo-européenne.Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

Le titre de ce livre est tout à fait sym­bo­lique : le monde, comme la Terre elle-même, tourne comme une roue à la fois sur le plan spa­tial et sur le plan tem­po­rel. Au centre, au moyeu de la roue, est lové le dieu qui fait tour­ner la roue ; le moyeu est l’élément immo­bile de la roue qui tourne autour de lui et dont il consti­tue le pivot, impas­sible, per­ma­nent ; c’est le prin­cipe de la Tradition pri­mor­diale, prin­cipe trans­cen­dant, immuable, pérenne ; la roue repré­sente la suc­ces­sion des cycles tem­po­rels ; il y a aus­si un autre dépla­ce­ment, plus sym­bo­lique dans le concept de la roue : plus on monte vers le moyeu, plus on monte vers la spi­ri­tua­li­té, plus on des­cend les rayons de la roue et plus on des­cend vers la maté­ria­li­té, vers le cercle métal­lique exté­rieur qui déli­mite la roue, qui l’enferme et qui est en contact direct avec le sol, la matière.

Le deuxième terme de ce titre La Roue et le Sablier, le sablier, donc, m’a été ins­pi­ré par Georges Dumézil et le concept indo-euro­péen des trois fonc­tions qu’il a redé­cou­vert. Les trois fonc­tions sont :
• pour la pre­mière, celle des conduc­teurs, pou­voir sacer­do­tal et royal,
• la deuxième, celle des pro­tec­teurs : armée et police, qui sont là pour pro­té­ger le peuple et les fron­tières,
• la troi­sième, celle des pro­duc­teurs, qui nour­rissent, habillent, abritent les citoyens
En temps de Kali-Yuga, le sablier est retour­né, la fonc­tion pro­duc­trice est au som­met, mais elle ne pro­duit plus rien, on ne fait plus tra­vailler que l’argent, la classe des conduc­teurs est en bas, désa­voué, niée, condam­née à se taire ; et, au centre, au gou­let du sablier, l’armée ou la police deviennent des milices au ser­vice du pou­voir d’en haut.SablierLe pro­jet de La Roue et le sablier était de faire la recen­sion des valeurs qui avaient fait la force et le génie de notre Europe afin de les pré­ser­ver dans la tour­mente de l’Âge sombre, celle que nous vivons, pour qu’elles servent à nou­veau de base au cycle futur, d’où le sous-titre de cet ouvrage : Bagages pour fran­chir le gué.

Enfin, je constate dans ce livre l’émergence d’une caste pro­mé­théenne oli­gar­chique et plou­to­cra­tique entiè­re­ment tour­née vers la matière, atteinte par l’hubris, une vani­té déme­su­rée, dont le rêve est de rem­pla­cer Dieu ou les dieux, d’asservir le monde en trans­for­mant les hommes en robots ou en esclaves, et, sur­tout, de deve­nir maté­riel­le­ment immor­telle ; le titre du livre du repré­sen­tant de cette caste en France, le trans­hu­ma­niste Laurent Alexandre, résume bien ce der­nier pro­jet : La Mort de la mort.

Cette secte n’est pas née d’hier, il faut faire remon­ter ses ori­gines au moins au mythe de Prométhée : le Titan Prométhée vole le feu aux dieux pour le don­ner aux hommes, ses créa­tures ; ce n’est pas tout , lors du par­tage d’un bœuf, il tente de rou­ler les dieux en leur don­nant les plus bas mor­ceaux ; le psy­cho­thé­ra­peute Paul Diel dit de Prométhée que c’est un dieu à mètis, un rou­blard, un men­teur qui veut essayer de pos­sé­der Zeus, de lui jouer un tour » ; alors qu’ Evola traite ce même Titan de « tor­du », c’est le mot exact qu’il emploie. Diel ajoute : « Zeus crée l’homme en tant qu’être spi­ri­tuel, capable du choix juste, ani­mé de l’é­lan évo­lu­tif, du désir essen­tiel ; le Titan crée l’homme en tant qu’être maté­riel, capable du choix faux, atta­ché à la Terre-mère, à la matière. »
« Les hommes, en tant que créa­tures de Prométhée, for­més de boue et ani­més par le feu volé, réa­lisent la révolte du Titan et ne pour­ront que se per­ver­tir. Guidés par la vani­té de l’in­tel­lect révol­té, fiers de leurs capa­ci­tés d’in­ven­tion et de leurs créa­tions ingé­nieuses, les hommes s’i­ma­gi­ne­ront être pareils aux dieux. La per­ver­sion des sen­ti­ments qui en résulte pous­se­ra les hommes à se dis­pu­ter hai­neu­se­ment les biens maté­riels et fera ain­si régner la des­truc­tion »Pierre-Émile Blairon - Chronique fin cycle - Enfers parodisiaquesLe livre Chroniques d’une fin de cycle est le deuxième volet de cette tri­lo­gie ; il est paru fin 2019 ; il est essen­tiel­le­ment consa­cré à la manière dont cette caste mon­diale désor­mais au pou­voir s’y prend pour saper les tra­di­tions des peuples et cou­per les hommes de leurs racines pour en faire des robots débous­so­lés, sans aucun repère.

Les enfers paro­di­siaques, c’est le sous-titre de ce livre qui ras­semble une série d’articles qui décor­tique sur tous les sujets le fonc­tion­ne­ment du pou­voir mon­dial en place et dénonce ses men­songes ; une paro­die de tous les ins­tants que Guénon appe­lait « La Contre-Tradition ». La Contre-Tradition a l’apparence de la Tradition mais c’est un leurre ; une mani­fes­ta­tion des forces néga­tives ; le diable sous l’apparence du pape, par exemple ; l’art, l’architecture, la mode, la langue, la gas­tro­no­mie, etc. tous ces domaines sont tou­chés par cette volon­té d’éradication ; 37 articles en tout qui montrent com­ment toutes les valeurs qui consti­tuaient la base stable d’une socié­té sont exac­te­ment inver­sées ou sys­té­ma­ti­que­ment détruites ; c’est le règne de la quan­ti­té, de la maté­ria­li­té, de l’argent, du mensonge.

L’Iceberg, mon nou­veau livre donc, reprend, dans le pre­mier cha­pitre, sept articles de fond parus dans dif­fé­rents sites en 2020, articles consa­crés à la mani­pu­la­tion mon­diale sous cou­vert sani­taire qui a mar­qué toute cette année passée.

La secte malé­fique est pas­sée à l’offensive plus tôt que pré­vu en inven­tant cette pseu­do-pan­dé­mie pour sou­mettre et robo­ti­ser la popu­la­tion mondiale.

Mon livre se veut de nature éso­té­rique et sym­bo­lique, le sym­bole étant le lan­gage des dieux, donc un lan­gage sacré, mais on va voir que ce lan­gage s’applique tout aus­si bien à des faits très concrets. Le titre et le sous-titre résument entiè­re­ment le livre.
J’ai choi­si ce titre, L’Iceberg, pour plu­sieurs rai­sons sym­bo­liques.
D’abord comme tout ce qui est acces­sible à nos sens, on n’en voit que la par­tie appa­rente qui ne consti­tue que le dixième de la réa­li­té, en tout cas pour l’iceberg, parce qu’il est l’exacte repré­sen­ta­tion d’un cycle hyper­bo­réen, c’est-à-dire euro­péen, dans sa tota­li­té.IcebergEnsuite l’i­ce­berg est une mon­tagne de glace ; la mon­tagne, lieu émi­nem­ment sacré chez les anciens Européens. Ceux-ci pen­saient, comme pour l’arbre sacré Yggdrasyl, que cette élé­va­tion était un che­min vers les dieux, l’axe et le centre du monde.
La mon­tagne est l’attribut sym­bo­lique par excel­lence de la Tradition pri­mor­diale parce qu’elle exprime l’immuabilité et la sta­bi­li­té.
Puis l’iceberg repré­sente le cycle : il est même emblé­ma­tique de ce qu’est un cycle cos­mique dans sa tota­li­té, de sa nais­sance à sa fin, en par­faite invo­lu­tion, comme c’est le des­tin de tout ce qui vit sur la Terre
Enfin la cou­leur blanche, sacer­do­tale, sym­bole de pure­té, et la glace des ori­gines – l’Hyperborée, la civi­li­sa­tion pri­mor­diale, enfouie sous la ban­quise – mais aus­si la lente dégra­da­tion (la fonte de la glace) et sa dérive finale, mot pris dans ses deux accep­tions, phy­sique et psy­chique, autre­ment dit le noma­disme, toutes condi­tions carac­té­ris­tiques du Kali-Yuga.

De plus, l’iceberg peut se retour­ner comme un gla­çon dans un verre et donc opé­rer le Grand retour­ne­ment qui se mani­feste à la fin du cycle ultime.

Le titre de ce livre m’a été ins­pi­ré, à l’origine, par un évé­ne­ment deve­nu mythique qui a mar­qué tous les esprits du XXe siècle : la col­li­sion d’un ice­berg avec un bateau qui s’appelait le Titanic ; c’était en 1912, exac­te­ment le 15 avril 1912.Naufrage Titanic

Rien ne pou­vait être plus allé­go­rique des deux forces qui s’affrontent en cette fin de cycle et qui a don­né le sous-titre de ce livre : La Tradition pri­mor­diale contre le Titanisme.

Je fais remar­quer au début de l’ouvrage que ce sont les forces tra­di­tion­nelles qui bat­tront les forces néga­tives, car c’est bien l’iceberg qui a cou­lé le Titanic et non l’inverse. Je vois dans cet évé­ne­ment une pré­mo­ni­tion, d’autant plus que le nau­frage du Titanic avait été exac­te­ment décrit par un roman pro­phé­tique : en 1898, donc 14 ans avant le nau­frage du Titanic, Morgan Robertson, un écri­vain new-yor­kais, fai­sait paraître un roman qui s’intitulait The wreck of the Titan (Le nau­frage du Titan). Ce livre racon­tait le nau­frage d’un navire dénom­mé Titan qui coule en avril à la suite d’une col­li­sion avec un ice­berg et il annon­çait toutes les carac­té­ris­tiques tech­niques du Titanic et les cir­cons­tances dans les­quelles il cou­le­rait, incluant le nombre presque exact des disparus.

Une autre catas­trophe, dont on ne sait tou­jours pas si elle est d’origine cri­mi­nelle ou pas, aura le même impact émo­tion­nel sur les popu­la­tions, un peu plus d’un siècle plus tard, c’est l’incendie de Notre-Dame de-Paris ; elle se pro­dui­ra le… 15 avril 2019, le même jour que le nau­frage du Titanic. C’est peut-être une coïn­ci­dence, peut-être pas.Notre-Dame-Paris-embrasée

Je montre, dans ce livre, que les mani­fes­ta­tions d’ordre sacré, sym­boles et nombres, peuvent être aus­si véri­fiées concrè­te­ment. Par exemple, 1 618, le nombre d’or, si bien nom­mé parce qu’il est la tra­duc­tion mathé­ma­tique de l’harmonie, la divine pro­por­tion, dans le domaine archi­tec­tu­ral ou musi­cal notam­ment, mais aus­si chez l’être humain : on constate que le rap­port de la taille d’une per­sonne avec la hau­teur de son nom­bril est proche du nombre d’or. Il est aus­si pré­sent dans beau­coup d’éléments natu­rels, notam­ment d’ordre végé­tal : on le retrouve dans la logique d’agencement des para­stiches du tour­ne­sol (les para­stiches sont les réseaux de spi­rales qui consti­tuent le cœur de la fleur de tour­ne­sol). Cette logique est trans­mise mathé­ma­ti­que­ment par la « suite de Fibonacci », qui est une exten­sion des prin­cipes qui règlent l’application du « nombre d’or ». Fibonacci, savant médié­val qui a don­né son nom à sa décou­verte, l’a ain­si énon­cé : cha­cun des termes de la suite est égal à la somme des deux pré­cé­dents : 1.1.2.3.5.8.13.21.34.55.89.144… Cette suite se retrouve aus­si dans les écailles de pommes de pin, d’ananas, les coquilles d’escargot, dans les éta­mines de fleurs de magno­lias, les cœurs de char­dons ou d’artichauts…

Autre exemple qui tend à prou­ver le lien réel qui existe entre les trois mondes pré­cé­dem­ment cités : le nombre 25 920, qui est un nombre cos­mique, donc sacré, est aus­si pré­sent dans plu­sieurs mani­fes­ta­tions concrètes et même humaines : c’est d’abord le temps que dure l’Âge d’or selon la tra­di­tion indienne, mais ce nombre a aus­si des appli­ca­tions plus cou­rantes : fai­sons le cal­cul d’une jour­née, mais, cette fois, pour faire un mois : 60 secondes x 60 minutes = 3 600 x 24 heures = 86 400 secondes. En un mois, moyenne de 30 jours : 86 400 x 30 = 2 592 000 secondes.
On pour­rait pen­ser qu’il s’agit d’un hasard si je donne un autre cal­cul à faire : la vitesse de la lumière est de 300 000 km par seconde, comme il y a 86400 secondes en un jour, la lumière par­court donc 25 920 mil­lions de kilo­mètres par jour.
Encore une coïn­ci­dence ? La vitesse de la Terre autour du Soleil est de 30 km par seconde. Elle couvre donc 2 592 000 km par jour.
La Terre tourne sur elle-même et elle tourne autour du Soleil, mais un troi­sième mou­ve­ment l’anime, ce mou­ve­ment est connu par l’expression « pré­ces­sion des équi­noxes ». L’axe de la Terre n’est pas fixe, il tourne lui-même selon un mou­ve­ment qu’on pour­rait com­pa­rer à celui d’une tou­pie en bout de course ; le mou­ve­ment du pôle ter­restre est cepen­dant régu­lier et ne va pas s’arrêter, du moins pas avant quelques mil­liards d’années.
Ce mou­ve­ment met, vous l’avez devi­né, 25 920 ans pour des­si­ner une révo­lu­tion com­plète.
Ce nombre cos­mique est plei­ne­ment ana­lo­gique et prouve que l’Homme est un être cos­mique, si l’on consi­dère que le nombre moyen de res­pi­ra­tions de l’être humain est de 18 par minute, soit, pour une jour­née : 25 920.Vibrations humaines

Sur le plan zodia­cal, nous allons entrer dans l’ère du Verseau, qui suc­cède à celle des Poissons. Chacune de ces ères compte 2 160 années. On défi­nit approxi­ma­ti­ve­ment l’ère des Poissons comme ayant com­men­cé avec la nais­sance du Christ, voire quelques dizaines d’années aupa­ra­vant, avec la nais­sance de Mithra dont le Christ est une sorte de calque. La tota­li­té du cycle zodia­cal compte 12 ères de 2 160 années cha­cune, soit… 25 920 ans.

L’iceberg est, par excel­lence, un sym­bole éso­té­rique qui cache 90 % de son essence, de sa véri­té, les 10 % res­tants acces­sibles aux sens humains, ne consti­tuant que la par­tie exo­té­rique et super­fi­cielle de l’iceberg. « Le visible n’est que la trace de l’invisible », disait Léon Bloy. L’iceberg s’apparente alors à l’être humain, dont on ne voit que le corps phy­sique mais qui est pour­tant com­po­sé en outre de plu­sieurs corps dits sub­tils, invi­sibles pour le com­mun des mor­tels, qui manque de subtilité

L’iceberg, en tant que concept ou sym­bole, repré­sente aus­si la rup­ture pro­vo­quée par les hommes entre his­toire et pré­his­toire, entre science pro­fane et science sacrée, his­toire et sciences des hommes ver­sus his­toire et science des dieux. L’immense par­tie immer­gée, donc cachée aux regards pro­fanes, repré­sente le monde des dieux, et sa par­tie émer­gée, celle que l’homme moderne peut appré­hen­der avec ses sens atro­phiés, le monde de l’humanité profane.

René Guénon avait posé les fron­tières entre ces deux mondes et, donc, aus­si, entre l’intuition intel­lec­tuelle et la connais­sance pro­fane : « Cette per­cep­tion directe de la véri­té, cette intui­tion intel­lec­tuelle et supra-ration­nelle dont les modernes semblent avoir per­du jusqu’à la simple notion, c’est véri­ta­ble­ment la « connais­sance du cœur ».

Julius Evola avait bien com­pris la nature de cette rup­ture lorsqu’il dis­tin­guait la Voie des Pères intro­duite par le Titan Prométhée qui donne le Pouvoir à l’Homme qui se sur­vit à lui-même par la lignée, et la Voie des Dieux, ou Voie olym­pienne, où l’Homme admet et res­pecte la supé­rio­ri­té divine tout en s’efforçant d’atteindre à nou­veau ce sta­tut perdu.

Les trans­hu­ma­nistes pour­ront y consa­crer tous les mil­liards du monde, ils pour­ront décor­ti­quer le corps de tous les humains, le recom­po­ser en pièces métal­liques, ils n’accèderont jamais au mys­tère élu­ci­dé par les pen­seurs et les poètes, ils ne décou­vri­ront jamais le prin­cipe de régé­né­ra­tion déclen­ché par la petite étin­celle qui les anime car elle est de nature divine. La fin de mon livre explique ce com­bat final qui, donc, ne se fera pas sur un champ de bataille dans le sang, le bruit et la fureur, mais dans le silence des labos, qui est aus­si celui des agneaux, ou… des moutons.

Pierre-Émile Blairon

Notes :
(1) Les Gaulois esti­maient qu’il exis­tait trois mondes : celui d’en haut, celui d’en bas, et le monde des hommes. ; le prin­cipe de l’analogie et celui de la concor­dance consti­tue les prin­ci­pales carac­té­ris­tiques de l’ésotérisme.

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5 Commentaires 

  1. La Tradition Primordiale c’est le retour à l’Origine, c’est-à-dire à la Vérité.
    La tra­di­tion antique per­son­ni­fia tou­jours la science et les lettres par neuf femmes qui furent les neuf grandes Révélatrices. Par la suite, les Sociétés secrètes qui ont conti­nué les Mystères antiques les ont sym­bo­li­sé par Neuf Sœurs.
    Quelles étaient en réa­li­té ces neuf sœurs ?
    Les voi­ci :
    1- La Déesse Toath (Thoth), en Egypte, auteure des 42 livres sacrés. Les Egyptiens font remon­ter leurs saintes Ecritures à un « Révélateur » consi­dé­ré comme un être divin, sur­na­tu­rel, c’est- à‑dire au-des­­sus de la nature mas­cu­line. Ce Révélateur égyp­tien est appe­lé Toath. Il est dit « l’é­cri­vain de la Vérité », « le Seigneur des paroles divines », « le Seigneur des Écrits sacrés » ; on l’ap­pelle « Trois fois grand ». Son nom s’é­crit avec la pre­mière lettre hié­ro­gly­phique « Tho » qui veut dire « monde » ; on y ajoute la racine « The » qui indique la « sou­ve­rai­ne­té suprême », Tho-the, « monde divin », devient Tho-oth quand on change la ter­mi­nai­son des noms fémi­nins. Dans les hié­ro­glyphes, TOATH est dési­gné par les mots Nuter Aa Heonet, qu’on tra­duit mal à pro­pos par Dieu trois fois grand, parce que le mot Nuter (Nouter ou Noutir) ne signi­fie pas « Dieu » il signi­fie Nature ou Renouvellement (par la mater­ni­té), donc, ici, il désigne la Divine Mère. Thoth est la Déesse des lettres, celle qui a créé le lan­gage arti­cu­lé et donne des noms à tous les objets, ce qui est bien le rôle d’une Mère qui dirige et ins­truit ses enfants. Elle invente l’é­cri­ture, elle fonde la science et la méde­cine « qui a mis en fuite les ténèbres de l’i­gno­rance ; elle chasse la nuit de l’âme, l’er­reur et les mau­vais prin­cipes éma­nés de l’homme ». (Livre des Morts, chap. XLIV). C’est Thoth qui éta­blit la reli­gion (Théogonie) et créa les céré­mo­nies du Culte ; elle fit connaître aux hommes l’as­tro­no­mie et la science des nombres, la géo­mé­trie, l’u­sage des poids et mesures. Un des livres sacrés de Thoth com­pre­nait une des­crip­tion de la Terre, un autre était spé­cia­le­ment consa­cré à la des­crip­tion de l’Egypte.
    2- Sarasvati aux Indes, auteure du Véda.
    3- Yao en Chine, auteure des King.
    4- La Voluspa chez les Celtes, auteure de l’Edda.
    5- Dercéto, sur­nom­mée Istar ou Astarthé, en Phénicie, auteure de la Cosmogonie Phénicienne.
    6- Ardui-Anaïta, sur­nom­mée Ariane ou Ariadne, auteure de l’A‑Vesta en Perse. Un autre sur­nom d’Ardui-Anaïta, c’est « Diana ». Les Parsis (anciens Mazdéens) rem­placent sou­vent le mot « A‑Vesta » par le mot Dîn, qui signi­fie Loi en zend. Din fait Dina et Diana. « Diana » a donc signi­fié la Loi avant d’être le sur­nom d’une Déesse, comme la Loi d’Israël, « Ha-Thora », sera le sur­nom de Myriam, la Déesse « Hathor », qui en est l’auteure.
    7- Krishna aux Indes, auteure de la Bhagavad Gitâ.
    8- Hemœra en Grèce, auteure des livres attri­bués à Homère.
    9- Myriam Hathor en Egypte, auteure du Sépher qui ser­vit à faire le pre­mier livre du Pentateuque, la Genèse biblique (qui en sera la cari­ca­ture, une « père-ver­­sion »). Une des femmes qu’on donne à Moïse s’ap­pelle Séphora. C’est iro­ni­que­ment, sans doute, qu’on lui donne comme nom le titre du livre de Myriam, le Sépher.
    L’expression « Satan est le singe de Dieu » peut aider gran­de­ment à com­prendre quelques-unes des plus sombres énigmes du monde moderne, dit René Guénon.
    Les grandes Femmes qui ont pla­né au-des­­sus des socié­tés humaines et les ont gui­dées à tra­vers les vicis­si­tudes et les orages vers la Vérité ont tou­jours été le mys­té­rieux levain qui de temps en temps sou­le­vait les âmes.
    Nous allons, tout au long des articles du blog, pas­ser en revue l’œuvre de ces grandes femmes dont plu­sieurs ont été sup­pri­mées de l’Histoire ou ont été mas­cu­li­ni­sées.
    Ces femmes sont appe­lées iro­ni­que­ment des Sephiroth. On en compte dix, comme les incar­na­tions de Vishnou ; neuf déjà venues et une atten­due… Vishnou a donc besoin du der­nier état de savoir dans les consciences humaines pour sau­ver la situa­tion.
    Le nom de Vishnou vient du mot « Vâtch » ou « Vash » qui en sans­crit désigne le Verbe, le Logos, deve­nu en latin « Vox ».
    Le mot « Vash » résonne dans le nom fran­çais « Vache », ani­mal sacré, encore véné­ré dans cer­taines civi­li­sa­tions et reli­gions, et dont le lait est le pro­duit de la fécon­da­tion abou­tie, liquide nour­ri­cier extrait d’une struc­ture ayant engen­dré. Il repré­sente la « liqueur » de la doc­trine tirée d’une struc­ture bien « traite », bien « trai­tée ».
    C’est la « Voie Lactée » condui­sant au « Campus Stellae ».
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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  2. Les chiffres ont cer­tai­ne­ment des aspects fas­ci­nants, mais aucune com­bi­nai­son de chiffres ne sau­ra convaincre une per­sonne qui rai­sonne par elle-même, que la Terre tourne autour du Soleil. L’héliocentrisme est un poi­son pour l’âme, comme les « vac­cins » coro­­na-19 sont des poi­sons pour le corps !
    J’aime la science, quand elle est fon­dée sur des obser­va­tions hon­nêtes et non trom­peuses, voire même, ridi­cules ! Nous avons tous été induits en erreur depuis notre enfance, au sujet de la vraie nature ou aspect de la Terre et du Ciel, par les mêmes lignées de familles maçon­niques, illu­mi­na­tis et kha­zares qui ont éla­bo­ré cette pseu­do pan­dé­mie géno­ci­daire. J’ai fait des cal­culs et je conti­nue ; quand le Soleil est au des­sus du tro­pique du capri­corne, il file à envi­ron 2900 Kilomètres à l’heure ! Il varie sa vitesse et la cir­con­fé­rence de ces cercles et la Lune aus­si, mais ils ont cha­cun leurs cir­cuits par­ti­cu­liers. C’est mer­veilleux de consta­ter par soi-même, avec un rai­son­ne­ment pur et non influen­cé par des endoc­tri­ne­ments occultes de nos sys­tèmes « d’éducation » !

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  3. Merveilleux article ! Nous avons gagné, c’est écrit !

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