Hommage à quelques grands coloniaux

Éric de Verdelhan nous rap­pelle l’his­toire de quelques grands coloniaux :

« La pre­mière forme de la colo­ni­sa­tion, c’est celle qui offre un asile et du tra­vail au sur­croît de popu­la­tion des pays pauvres ou de ceux qui ren­ferment une popu­la­tion exu­bé­rante… » (Jules Ferry, devant les dépu­tés, le 28 juillet 1885)
« La colo­ni­sa­tion a été le fait de tous les peuples de la terre. .. grecque, romaine, nous-mêmes nous avons été colo­ni­sés. L’esclavage n’a pas été l’a­pa­nage de la France. L’esclavage a été le fait de toutes les socié­tés, y com­pris des socié­tés afri­caines. » (François Fillon, sur France 2, le 27 octobre 2016)
« La colo­ni­sa­tion fait par­tie de l’his­toire fran­çaise. C’est un crime contre l’hu­ma­ni­té, c’est une vraie bar­ba­rie et ça fait par­tie de ce pas­sé que nous devons regar­der en face en pré­sen­tant aus­si nos excuses à l’é­gard de celles et ceux envers les­quels nous avons com­mis ces gestes. » (Emmanuel Macron, lors de son voyage en Algérie, le 14 février 2017)

Avec les mani­fes­ta­tions musul­manes dans Paris, le 10 novembre 2019, puis les défi­lés, émeutes, débou­lon­nages et autres sac­cages de sta­tues, à l’initiative des isla­mo-gau­chistes, des « racia­listes » et des amis du clan Traoré, la France dégé­né­res­cente vient de fran­chir une nou­velle étape dans sa repen­tance hon­teuse, son mea culpa per­pé­tuel, à l’égard de ses anciens colo­ni­sés.
Quelques jours plus tard, une étape – encore plus inquié­tante – était fran­chie, à Dijon : cette ville bour­geoise a connu quatre nuits d’émeutes, de gué­rilla urbaine, entre des Maghrébins et des Tchétchènes. Et ce conflit eth­nique – sur fond de divers tra­fics – a été arbi­tré… dans une mos­quée, par deux imams.

Ainsi donc, c’est la loi coranique – la Sharia – qui s’applique dorénavant chez nous !

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, si prompt à faire bas­ton­ner les « Gaulois » mécon­tents, a « tolé­ré » des mani­fes­ta­tions pour­tant inter­dites, au nom de l’émotion sou­le­vée par la mort d’un délin­quant malien… quatre ans plus tôt. Quant à l’avorton pré­si­den­tiel, en vue de sa réélec­tion en 2022, il conti­nue à cares­ser la « diver­si­té » dans le sens du poil cré­pu : alors que son rôle est de faire res­pec­ter l’ordre répu­bli­cain, il pré­fère lais­ser faire les cas­seurs. Il est vrai qu’il avait annon­cé la cou­leur (sans jeu de mots facile !) lors de la « Fête de la Musique », en 2018, en invi­tant des inver­tis allo­gènes à chan­ter, à brailler, leur mépris de la France au Palais de l’Élysée. Fete_musique_Elysees_2018_Kiddy_SmileLe même a choi­si, comme porte-parole, une Sénégalaise(1) qui accu­mule les men­songes et les bourdes sur les pla­teaux télé. Elle s’est même van­tée d’ « assu­mer de men­tir pour pro­té­ger le pré­sident ». Sibeth-Ndiaye-mentir-protéger-Macron

Avec Macron et sa clique d’incapables, on croit tou­jours avoir tou­ché le fond. Et bien non ! Il est dit que nous boi­rons la coupe jusqu’à la lie, jusqu’à l’Hallali, puis jusqu’à l’halal tout court.

À peine décon­fi­nés, nous sommes à nou­veau cri­ti­qués, vili­pen­dés, insul­tés, par des gens qui devraient pour­tant être éter­nel­le­ment recon­nais­sants de ce que la France a fait pour eux.

Et bien, je m’autorise ici à rendre hom­mage à quelques grands Français qui, par leur cou­rage et leur volon­té, ont per­mis que les peu­plades afri­caines ne meurent plus de faim, qu’elles arrêtent de s’entretuer dans des guerres tri­bales, ou qu’elles cessent d’être mas­si­ve­ment déci­mées par les mala­dies tro­pi­cales comme la malaria.

François-Joseph Amédée Lamy

La sta­tue de François-Joseph Amédée Lamy à Mougins

Commençons par celui qui don­na son nom à la capi­tale du Tchad – Fort Lamy – avant qu’elle ne choi­sisse de s’appeler N’Djamena en 1973. François-Joseph Amédée Lamy : est né le 7 février 1858 à Mougins (06). Il est mort le 22 avril 1900 à Kousseri (Cameroun). Très jeune, il sou­haite deve­nir sol­dat dans « la Coloniale ». Il entre à 10 ans au Prytanée mili­taire(2).
En 1879, il sort de Saint-Cyr avec le grade sous-lieu­te­nant. Il est affec­té au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens, découvre l’Afrique saha­rienne et par­ti­cipe à la colo­ni­sa­tion de la Tunisie.
En 1884, il part pour le Tonkin pour deux ans.
De retour à Alger en 1887, il est affec­té auprès du géné­ral com­man­dant la divi­sion d’Alger.
En 1893, il par­ti­cipe à la « Mission Le Châtelier », qui étu­die la pos­si­bi­li­té d’un tra­cé d’une voie de che­min de fer entre la côte médi­ter­ra­néenne et Brazzaville. À cette occa­sion, Le Châtelier lui pré­sente Fernand Foureau qui envi­sage de ral­lier Alger au Lac Tchad. Il va par­ti­ci­per à cette mis­sion qui pren­dra le nom de « Mission Foureau-Lamy ». C’est au cours de cette mis­sion qu’il trou­ve­ra la mort lors des com­bats de Kousseri.
En son hon­neur, Émile Gentil don­ne­ra le nom de Lamy à la ville qu’il fon­da sur la rive droite du Chari.
Fort-Lamy qui devien­dra la capi­tale de Tchad (aujourd’hui N’Djamena).

Pierre_Savorgnan_de_BrazzaPierre Savorgnan de Brazza : il naît le 26 jan­vier 1852 à Castel Gandolfo (Italie) et meurt le 14 sep­tembre 1905 à Dakar.
D’origine ita­lienne, il vient à Paris et pré­pare le concours d’entrée à l’École Navale de Brest. Il en sort enseigne de vais­seau et embarque sur la « Jeanne d’Arc » pour l’Algérie.
Après la guerre de 1870, il est affec­té sur la fré­gate « Vénus » qui fait régu­liè­re­ment escale au Gabon.
En 1874, Brazza remonte deux fois le fleuve Ogooué et pro­pose au gou­ver­ne­ment fran­çais l’exploration du bas­sin de l’Ogooué jusqu’à sa source. Il pense alors que le Congo et l’Ogooué ne font qu’un. Cette expé­di­tion va durer de 1875 à 1878.
La France auto­rise une deuxième mis­sion, de 1879 à 1882, pour contrer les visées belges sur cette région de l’Afrique.
Brazza atteint le fleuve Congo en 1880. Il pro­pose au roi Illoy 1er de pla­cer son royaume sous la pro­tec­tion de la France. Illoy 1er accepte et signe un trai­té d’alliance, per­met­tant ain­si l’établissement d’un comp­toir fran­çais à Nkuna sur le fleuve Congo. Cet endroit devien­dra Brazzaville.
En 1885, Brazza est nom­mé Commissaire géné­ral du Congo fran­çais.
En 1905, il est rap­pe­lé aux affaires et repart en ins­pec­tion en Afrique. Mais sa san­té décline, au retour de son ins­pec­tion, il est contraint de débar­quer à Dakar, atteint par de fortes fièvres.
Le 14 sep­tembre 1905, il décède à six heures du soir.

Fernand FoureauFernand Foureau : il est né le 17 octobre 1850 à Saint-Barbant (87) et décède à Paris le 17 jan­vier 1914.
Explorateur et géo­graphe du Sahara, ses neuf expé­di­tions entre 1888 et 1896, dans le Sud algé­rien, avaient éga­le­ment pour but d’étudier la pos­si­bi­li­té de réa­li­ser une voie de che­min de fer trans­sa­ha­rienne.
De 1898 à 1900, avec le com­man­dant Lamy, il entre­prend le voyage d’exploration, au départ de l’Algérie vers le Lac Tchad et pour­suit depuis le Chari jusqu’à L’Oubangui et le fleuve Congo.
Fernand Foureau est titu­laire de la Médaille d’or de la Royal Geographical Society de Londres, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Coloniale avec agrafe « Mission saha­rienne », Commandeur de l’Ordre du Dragon d’Annam, Commandeur de la Couronne de Belgique.
Il a été gou­ver­neur de Mayotte et des Comores, puis, de 1908 à1913, gou­ver­neur de la Martinique.

Billet Émile GentilÉmile Gentil : né le 4 avril 1806 à Volmunster (57), mort le 30 mars 1914 à Bordeaux (33).
Diplômé de l’École Navale, l’enseigne de vais­seau Émile Gentil est char­gé d’une mis­sion hydro­gra­phique au Gabon entre 1890 et 1892.
Il choi­sit ensuite d’intégrer l’administration colo­niale.
Une pre­mière mis­sion aura pour but de trou­ver une voie pra­ti­cable entre le Gabon et le Tchad. Le 27 juillet 1895 débute la remon­tée du fleuve Congo avec le « Léon Blot », un petit vapeur démon­table. Ce vapeur sera démon­té et trans­por­té à tra­vers la forêt tro­pi­cale jusqu’au fleuve Oubangui. Le « Léon Blot » remis à flot, il remonte en par­tie l’Oubangui puis le Kemo, son affluent. Puis, à nou­veau démon­té le « Léon Blot » arrive enfin au Chari.

Timbre - Paul CrampelPaul Crampel : né le 17 novembre 1864 à Nancy et décé­dé le 9 avril 1891 au Dar Kouti (en République Centrafricaine) à l’âge de 27 ans.Après des études à Perigueux puis à Bordeaux, il est enga­gé comme secré­taire par­ti­cu­lier de Pierre Savorgnan de Brazza. Il explore le nord du Congo en avril 1889.
Brazza le charge ensuite d’explorer le nord du bas­sin de l’Ogooué (qui prend sa source au Congo puis tra­verse le Gabon).
Crampel relè­ve­ra plus de 2 000 km d’itinéraires et signe­ra de nom­breux trai­tés avec les chefs locaux.
En 1890, lui est confiée la mis­sion de relier le Congo au Lac Tchad. Le 25 sep­tembre 1890 la mis­sion par­vient dans l’Oubangui-Chari, à Bangui, alors la pointe extrême de l’occupation fran­çaise.
Le 9 avril 1891, à l’âge de 27 ans, il est assas­si­né au Dar Kouti.
En mars 1897, Émile Gentil fonde le poste de Gribingui qui pren­dra le nom de Fort-Crampel en hom­mage à l’explorateur disparu.

Lieutenant-colonel Paul-François-Xavier FlattersPaul-François-Xavier Flatters : né le 16 sep­tembre 1832 à Paris, mort le 16 février 1881 à Bir el-Garama dans le Sahara. Fils du sculp­teur Jean-Jacques Flatters, Paul Flatters est admis au lycée de Laval en 1845 où il fait de brillantes études. Il sort de Saint-Cyr en 1853.
La France envi­sage d’établir une ligne de che­min de fer trans­sa­ha­rienne entre l’Algérie et le Niger. La mis­sion d’étude et d’exploration sera confiée au lieu­te­nant-colo­nel Flatters qui, le 5 mars 1880, part de Ouargla avec 39 hommes. Le manque de vivres et la menace des popu­la­tions l’obligent à rebrous­ser che­min. Le chef toua­reg Ahitarel-ag-Mohamed-Biska refuse caté­go­ri­que­ment le pas­sage d’une troupe armée sur son ter­ri­toire. C’est un échec, mais Flatters décide de repar­tir. Le 4 décembre de la même année, il se met en marche vers le Sud saha­rien avec 93 hommes (dont 7 scien­ti­fiques), et 280 ani­maux : che­vaux, cha­meaux et ânes. Pendant deux mois, la colonne pro­gresse vers le Hoggar. Mais l’aventure s’arrêtera à Bir el-Garama. La mis­sion est atta­quée par les Touaregs Hoggar et Adjer. Tous les fran­çais sont tués. Une ving­taine d’indigènes arrivent à rega­gner Ouargla.
En 1903, Fort Flatters est fon­dé en hom­mage à l’explorateur.

Gustave ArchambaultGustave Archambault : né le 20 juillet 1872 à Touvre (16), mort en mai 1899 à Bessou (Haut-Oubangui).
Il entre à Saint-Cyr en 1892, d’où il sort sous-lieu­te­nant en 1894.
Le 15 sep­tembre 1894, il est affec­té au 2e Régiment d’Infanterie de Marine à Brest. Six mois plus tard, il embarque à Marseille à des­ti­na­tion de Majunga, aujourd’hui Mahajanga.
Les troupes fran­çaises vont conqué­rir la grande île : Madagascar.
Le 21 mai 1895, le « Château Yquem » arrive à Majunga. Une nou­velle vie va débu­ter pour le jeune sous-lieu­te­nant ; il res­te­ra deux années sur l’île.
Fin 1896, la rébel­lion est presque répri­mée. Rapatriable, Archambault, nom­mé lieu­te­nant, arrive à Marseille le 23 juin 1897.
En 1897, il est dési­gné pour l’Afrique Équatoriale avec la « Mission Julien ».
Le 16 décembre 1898, il tombe gra­ve­ment malade, d’une forme sévère de palu­disme. Il se remet­tra assez rapi­de­ment de cette pre­mière alerte et rejoint la « Mission Julien » à Ouango. De Liranga à Ouango, il y a 1300 km. Il en fait la moi­tié avec un vapeur et le reste en pirogue. Au cours de ce périple, il rechute et meurt.
Durant sa trop courte car­rière, il aura fait une magni­fique cam­pagne de Madagascar, comme mili­taire et éga­le­ment comme cartographe.

Victor-Emmanuel LargeauVictor-Emmanuel Largeau : né le 11juin 1867 à Irun ; mort le 26 mars 1916 à Verdun.
Il est l’un des 42 géné­raux fran­çais morts au com­bat durant la Première Guerre mon­diale.
Fils de Jean-Victor Largeau, typo­graphe et explo­ra­teur, atti­ré par les voyages et la décou­verte du monde, son père séjourne plu­sieurs fois dans le Sud algé­rien, dans le cadre du pro­jet de che­min de fer trans­sa­ha­rien. En 1886, il est au Fouta-Djalon en 1888, à Tahiti en 1889, en Oubangui en 1891, à Loango en 1894 et enfin au Congo en 1896. Épuisé par tant d’années sous des cli­mats hos­tiles, il rentre en France pour y mou­rir peu après son retour.
Victor-Emmanuel Largeau passe son enfance à Magné (79) et fait de brillantes études au lycée Fontanes de Niort.
En 1885, il obtient son bac­ca­lau­réat et mal­gré ses excel­lents résul­tats, il s’engage comme simple sol­dat au 3e Régiment d’Infanterie de Marine de Rochefort. Sergent, il effec­tue un pre­mier séjour au Sénégal où il par­ti­cipe à sa pre­mière cam­pagne. De retour en France, il entre en 1889, à l’École d’Infanterie de Saint-Maixent comme élève-offi­cier. Affecté à sa sor­tie au 1er Régiment d’Infanterie de Marine de Cherbourg, il repart très vite au Sénégal. Après un bref séjour en France, il se retrouve affec­té à la « Mission du Haut Oubangui » en 1894, puis en Côte d’Ivoire où il sera cité lors du siège de Bounoua.
En 1895, il est affec­té au 4e Régiment d’Infanterie de Marine, à Toulon, puis au Ministère des Colonies.
De 1896 à 1899, tou­jours lieu­te­nant, il par­ti­cipe à la célèbre « Mission Congo-Nil » qui arri­ve­ra à Fachoda avant les Anglais. Un périple de trois années qui se ter­mi­ne­ra à Djibouti. C’est pen­dant cette expé­di­tion qu’il est nom­mé capi­taine.
De retour en France, il fait un bref pas­sage au Ministère des Colonies, se retrouve en gar­ni­son à Rochefort, puis à Toulon.
Nommé chef de bataillon (com­man­dant) en 1900, il réus­sit brillam­ment le Brevet d’État-major. Ses exa­mi­na­teurs trouvent ses connais­sances éton­nantes. Affecté à l’État-major par­ti­cu­lier de l’armée, il est dési­gné, en 1900, pour le Sénégal, puis le Chari. Le chef de bataillon Largeau a 35 ans. Il ne le sait pas encore, mais il va créer un nou­veau pays, le Tchad, qu’il amè­ne­ra pra­ti­que­ment à ses limites actuelles (le Tibesti ne sera réuni au Tchad qu’en 1929).
De 1902 à 1915, Largeau effec­tue quatre séjours dans cette région du monde. Scientifiquement et mili­tai­re­ment, il trans­met­tra ses décou­vertes, ses conquêtes, ses palabres et ses ral­lie­ments. Au cours de son troi­sième séjour (1911−1912), le télé­graphe fait son appa­ri­tion au Tchad. Avant lui, un cour­rier aller-retour vers la Métropole pre­nait 4 à 5 mois.
En 1914, Victor-Emmanuel Largeau est nom­mé géné­ral à titre tem­po­raire(3). Malade, il demande son rapa­trie­ment en Métropole, après trente années de ser­vice – dont vingt de cam­pagne en Afrique dans des condi­tions éprou­vantes – Mais la Grande Guerre le relance. Il prend le com­man­de­ment de la 37e Brigade d’Infanterie en 1916. Les Allemands déclenchent une offen­sive sur Verdun le 21 février 1916. Le géné­ral Victor-Emmanuel Largeau trouve la mort au com­bat, à Verdun, le 26 mars sui­vant.
En 1921, il sera enter­ré chez lui, à Magné, près de Niort. Lors des obsèques son cer­cueil sera entou­ré du dra­peau tri­co­lore, du dra­peau de Fachoda, de l’étendard senous­siste pris à Aïn Galakka et du dra­peau alle­mand pris à Kousseri.

Voilà huit de nos héros – trop dis­crets – dont on aura du mal à mettre à bas les sta­tues. Mis à part Savorgnan de Brazza, je ne sais même pas s’ils ont leur sta­tue quelque part(4).
Si je ne crai­gnais pas de las­ser mes lec­teurs, je pour­rais en citer beau­coup d’autres qui ont souf­fert en Afrique, qui ont FAIT l’Afrique et qui ne méritent pas le mépris des Africains vivant en France.

En conclu­sion, j’ai envie de dire à ces Noirs har­gneux, vin­di­ca­tifs, mani­pu­lés par les isla­mo-gau­chistes, que je peux com­prendre leur colère mais que je vou­drais qu’ils soient cohé­rents avec eux-mêmes :

Si, vrai­ment, la France vous sort par les narines ; si vous ne pou­vez plus la sen­tir ; si vous la jugez res­pon­sable de tous vos maux ; si elle est cou­pable à vos yeux d’avoir pillé vos richesses, d’avoir retar­dé votre civi­li­sa­tion, etc. expli­quez-moi votre atti­tude maso­chiste !
Pourquoi res­ter dans un pays que vous détes­tez, que vous mau­dis­sez, que vous vomis­sez (et qui, en corol­laire, ne vous aime pas et en a marre de vos dégra­da­tions, de vos insultes et de votre haine) ?
Partez ! Barrez-vous ! F… le camp ! On ne vous retient pas !

L’Afrique, ce conti­nent que je connais (un peu) et que j’aime, a énor­mé­ment besoin de bras et de têtes bien faites. Le Mali en guerre, par exemple, devrait être défen­du par autre chose que cette armée de « mer­ce­naires » fran­çais que vous haïs­sez. Ces sol­dats fran­çais qui risquent leur peau au Mali pen­dant que, dans nos villes, des Maliens mani­festent et crient leur haine des colo­nia­listes fran­çais. J’avoue hum­ble­ment que j’ai un peu de mal à comprendre.

Éric de Verdelhan

(1) Française depuis 2016. Mais qui se déclare fille d’un socia­liste anti-fran­çais.
(2) Où il obtint le grand prix de géo­gra­phie au concours géné­ral des lycées et col­lèges.
(3) Il sera nom­mé à titre défi­ni­tif un an plus tard.

[NDLR] :

(4) Une sta­tue de François-Joseph Amédée Lamy est éri­gée à Mougins, sa ville natale.

Notre illus­tra­tion à la une : le port d’Alger à l’é­poque de l’Algérie française.

3 Commentaires 

  1. Ceux qui récusent la colo­ni­sa­tion sont des sots ; pen­dant des siècles, toutes les grandes nations ont pra­ti­qué la colo­ni­sa­tion. Plus ou moins bien il est vrai.
    Les pires les Turcs et les Anglais.
    Les mieux, les Français.
    Oui la France a par­ti­ci­pé très tôt à l’a­bo­li­tion de l’es­cla­vage et a moder­ni­sé de façon extrê­me­ment consi­dé­rable de grandes contrées non euro­péennes au XIX° siècle ; bien sou­vent, en dépen­sant beau­coup plus d’argent qu’en en gagnant sur le dos du colo­ni­sé comme ça été dit par cer­tains.
    D’autres temps, d’autres mœurs.
    Vouloir sans cesse refaire l’Histoire s’ap­pelle du néga­tio­nisme ! Contempteurs du pas­sé, pre­nez garde au syn­chro­nisme de l’Histoire. Si vous êtes fran­çais, soyez fier de l’être quelle que soit votre pays d’o­ri­gine ; sinon, retournez‑y et fou­­tez-nous la paix !

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  2. Les édi­tions de Chiré ont publié en 1985 une » Petite Histoire des colo­nies et mis­sions fran­çaises » par Henri Servien un auteur qui s’é­tait fait connaître par une » Petite his­toire de France » et une » Petite his­toire des guerres de Vendée » .
    Le volume sur les colo­nies est pré­fa­cé par Jean Raspail et illus­tré par R.F. Follet, deux per­son­na­li­tés qui viennent de dis­pa­raître. Ce sont des livres très sérieux à faire lire après 15 ans selon la matu­ri­té des jeunes ; ils pour­raient très bien conve­nir à des adultes en intro­duc­tion sur ces ques­tions.
    Vous trou­ve­rez de plus amples ren­sei­gne­ment sur le site chire.fr.

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    • Arrêtons ce mal fran­çais de tou­jours se culpa­bi­li­ser. La colo­ni­sa­tion a été un bien pour l’Afrique lorsque l’on compte les km de route, le nombre de dis­pen­saires, d’hô­pi­taux, de voix de che­min de fer, le nombre d’é­coles pri­maires, de col­lèges, de lycées, l’ar­rêt de l’esclavage.
      Quel pré­sident ose­ra faire un musée sur les bien­faits de la colonisation ?

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