Après un interminable au revoir de 39 ans, l’adieu de Valéry Giscard d’Estaing
Ce 9 décembre 2020 est un jour de deuil national : les Français sont invités à l’incontournable minute de silence.
Service minimum pour VGE, pas d’obsèques nationales dans la Cour des Invalides.
Service minimum, toujours. Macron pourtant friand de ces envolées lyriques grotesques, comme pour Chirac, se sera juste « fendu » d’une allocution minimale de dix minutes le jour de sa mort, ce 2 décembre 2020.
Valéry Giscard, après être né le plus jeune bébé de France, avoir commencé le plus jeune une carrière 100% politique (sous la quatrième République, c’est dire), avoir été élu le plus jeune Président de la République, il est devenu le plus jeune retraité de France. Une retraite qui nous aura coûté un pognon de dingue : 1,5 millions d’euros par an ! Plus de 70 millions d’euros depuis, soit en équivalent-lits-de-réanimations : 10.000 installations.
Une retraite d’un demi-siècle après sept ans de mauvais et illoyaux services à la Présidence. 7 ans de malheurs pour celui qui restera le fossoyeur de la France.
Il aura porté les banderilles pour achever l’Histoire de France. Son successeur Mitterrand, portera l’estocade.
Le Grand Remplacement :
• La loi Veil, sur l’avortement qui va génocider depuis des millions de petits Français à naître.
• Action-réaction : avec le regroupement familial, c’est essentiellement toute une population arabo-musulmane qui va installer sur le territoire métropolitain à la place du vide démographique Veil. Depuis, ces allogènes nourris d’allocations ont fait les petits qui animent nos quartiers aujourd’hui.
La fin de notre indépendance financière, donc de notre souveraineté :
• Avec la loi Pompidou-Rotschild-Giscard de 1973 il va remettre aux banques privées le pouvoir de battre la monnaie.
Valéry et Simone diront plus tard avoir regretté ces mesures : trop tard, impardonnable, gouverner c’est prévoir ! Ils auront été aveuglément européens au delà de toute forme de patriotisme. Un gâchis lourd de conséquences.
VGE laissera un goût amer dans la mémoire des Français. Le roturier affublé du titre courtois d’Estaing était un snob. Il a aimé la bijouterie diamantaire de Bokassa. Il a aimé les chasses présidentielles et les safaris aux grands mammifères. On attribue à son tableau de chasse une cinquantaine d’éléphants. En parlant de tableau de chasse, l’homme était un grand séducteur compulsif de personnalités. Il y a accroché Marlène Jobert, Lady D;, etc. ou encore la femme de Bokassa. Ce qui fait de François Hollande un petit joueur. Pas vraiment attachant ce personnage.
Aristocrate-centriste-moderniste, un nouveau concept politique, il a bien essayé de compenser cette image précieuse par du populisme pur jus. Il s’invitait à la table des Français moyens, à petits moyens, pour un devenu célèbre : « Devine qui vient dîner ce soir ». À la bonne franquette cela va de soi.
Proche du populo, il ne jouait pas du piano de concert, mais du piano à bretelles, avec les stars de l’époque.

Aimable, André Verchuren, Yvette Horner, ils sont tous là pour le petit vin blanc
Ceci étant, il avait lui aussi une certaine idée de la France qui me réconciliera, un peu, avec sa mémoire. Et puis, les suivants auront fait bien pire en parachevant son œuvre.
En 1945, il est encore étudiant. À 20 ans encore lycéen, il s’engage avec de Lattre de Tassigny comme pointeur sur son char Le Carrousel. Il rentrera, simple sous-officier, le premier dans Constance.
Il a brillé au combat par des actions de grand courage, sous le feu violent des Allemands. Il dit avoir gardé un excellent souvenir de cette vie de soldat d’une année scolaire, avant de reprendre ses études à Polytechnique. Il aura toujours aimé la chose militaire et aura eu le courage d’engager le 2e REP à Kolwesi en 1978 pour ce qui restera un haut fait de gloire pour la Légion étrangère.
Enfin, à l’opposé de de Gaulle son « patron de l’époque », il était clairement pour l’Algérie française. On lui a prêté des liens avec l’OAS pour laquelle il « fournissait » des renseignements. Il a même été soupçonné d’avoir informé pour l’attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle. On saura peut-être un jour ?
Enfin, de sa génération, il a toujours entretenu une amitié respective avec Jean-Marie Le Pen de deux ans son cadet. Ils ont tous les deux été élus députés en 1956. Une amitié de 64 années.
Thierry Le Luron et Pierre Desproges auraient dit pour lui :
« Bonchoi badame, bonchoi bademoiselle, bonchoi Bonsieur ! »
Valéry Giscard d’Estaing était catholique qu’il repose en paix, à Dieu.
Michel Lebon
Giscard aura servi le Système jusqu’à son dernier souffle. Hospitalisé depuis plusieurs mois, âge de 93 ans, il a choisi de mourir de la Covid. Qu’on se le dise : Giscard est mort de la Covid !
Ainsi jusque dans sa mort qui vient opportunément gonfler les statistiques des morts de la « pandémie » tant annoncée— car les morts ne sont pas assez nombreux — Giscard est au service du Système.